Question : Le 16 juin, le ministre suisse des Affaires étrangères, I. Cassis, a annoncé les « contacts réguliers » entretenus par Berne avec Moscou dans le cadre des efforts de la Suisse pour organiser et tenir le soi-disant sommet de la paix sur l’Ukraine. Quel est votre commentaire à ce sujet ?

Réponse : Nous avons déjà exprimé à différents niveaux nos appréciations négatives et notre attitude à l’égard de l’événement du Bürgenstock. La partie suisse en est certainement consciente. Il n’y a pas eu et il ne pouvait pas y avoir de « contacts réguliers » entre Moscou et Berne à ce sujet, comme le dit le chef du ministère suisse des affaires étrangères, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, nous ne voyons pas l’intérêt de discuter de quelque chose qui n’a pas de contenu et qui ne s’applique pas aux conditions réelles. Deuxièmement, la Confédération, qui a accueilli ce genre de « sit-down », n’est plus considérée par nous comme une partie neutre depuis longtemps. Cette position a été communiquée à I. Cassis.

Ministère des Affaires Étagères de la Fédération de Russie