Elijah J. Magnier

Des tensions sont apparues entre l’armée israélienne et le Premier ministre Benjamin Netanyahou, qui a cherché à blâmer la direction militaire non seulement pour les échecs du 7 octobre, mais aussi pour son incapacité à atteindre ses objectifs politiques à Gaza, tels que la libération des otages et le démantèlement du Hamas et de ses capacités militaires.

Dans le même temps, un désaccord profond est apparu entre M. Netanyahou et l’administration américaine sur le soutien militaire absolu exigé par le premier ministre israélien, qui n’a cessé de critiquer l’administration actuelle dans le cadre de l’intense conflit électoral entre les démocrates et les républicains.
L’administration du président Biden a rejeté les accusations israéliennes de rétention des armes demandées pendant la guerre, affirmant qu’elles étaient fausses et visaient à semer la confusion dans la campagne électorale de l’administration. Dans une déclaration publiée par son bureau, M. Netanyahu a reproché aux États-Unis de ne pas avoir fourni à Israël les munitions qu’il avait demandées pendant la guerre.

Les États-Unis ont gelé la livraison de 3 500 obus d’artillerie légère de différents calibres à Israël, tout en livrant plus de 100 000 obus et roquettes au cours des derniers mois et en ouvrant des entrepôts stratégiques dans le désert du Néguev. En outre, les États-Unis ont mis en place un pont aérien qui a permis d’acheminer quelque 380 livraisons d’armes par voie terrestre et maritime vers Israël, lui permettant ainsi de soutenir son effort de guerre. Les chefs militaires israéliens ont déclaré avoir utilisé plus de trois fois la quantité de munitions initialement prévue pour la guerre contre Gaza.

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