Auparavant, « Le Monde » avait refusé par écrit les trois conditions que j’avais posées pour accepter un entretien dans ses colonnes : un titre en rapport avec l’essentiel de l’échange, au moins la moitié des questions sur ma critique de la droite, et une photo respectueuse de ma dignité. Que la direction du « Monde » ait refusé ce compromis honorable suffit à situer son arrogance.
Sa récente agression gratuite contre ses collègues de l’AFP fêtant l’un de ses journalistes souligne bien la vocation normative dont se sent investit l’ancienne gloire de référence dans la profession.
« Le Monde » me traite en ennemi depuis des mois. Son hostilité de principe m’honore quand j’observe la tendresse de ses publi-reportages permanents pour les Le Pen et les éditoriaux dessinés grossièrement anti-syndicalistes du pitoyable Plantu.
« Le Monde » ne fait peur qu’à ceux qui le craignent. Ce n’est pas mon cas. « Le Monde » fait un choix militant. Il reçoit une réponse militante.
Source: http://www.jean-luc-melenchon.fr publié le 05/05/2014