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Le principe : créer dans les Hauts-de-Seine 23 cantons, au lieu de 45, chaque canton élisant un comme et une femme. (Déjà on augmente le nombre d’élus qui passe de 45 à 46 !)

Le découpage socialiste ne respecte pas les limites de la circonscription. Il crée 3 nouveaux cantons très inégaux en population : un très grand canton de 79 476 /hab., rassemblant les 3 cantons actuels de Châtenay-Malabry, Le Plessis-Robinson et Sceaux, tous aujourd’hui à droite, un petit canton de 58 065 /hab. faisant coexister Bagneux et Bourg-la-Reine, la population de la ville
de gauche étant deux fois plus importante que celle de la ville de droite, et un canton pour Antony de 61 793 /hab., (la moyenne départementale d’habitants par canton étant de 68 369 /hab.).

Pour le même territoire, nous avions précédemment 5 conseillers généraux UMP ou UDI et 1 conseiller communiste. Le but du nouveau découpage est de récupérer 2 conseillers de gauche, si possible socialistes. Et c’est le même calcul pour tout le département ! On lie Châtillon avec Fontenay pour préserver les 2 élus PS, on met Clamart avec Vanves, alors que les 2 villes ont une toute petite frontière commune, mais Clamart, qui était PS au moment du découpage, compte presque 2 fois plus d’habitants que Vanves UDI-UMP.
On écartèle Courbevoie en 3 cantons. Tout est fait pour faciliter l’élection des socialistes. Seul le suffrage universel peut s’y opposer comme il l’a fait aux municipales !

Mais ce découpage sera-t-il même mis en œuvre ?