La dette du parti dirigé jusqu’au 15 juin par Jean-François Copé avoisine les 80 millions d’euros. L’audit des comptes de l’UMP devrait être rendu public mardi prochain.

En épluchant les frais de l’ex-président, les auditeurs ont calculé que ce dernier avait dépensé, l’an dernier, 27.000 euros de billets d’avion, et 24.000 euros de billets pour son épouse. Autre surprise des auditeurs : les salaires de certains cadres. Éric Cesari, directeur général de l’UMP, perçoit 10.000 euros net idem pour  Michel ­Bettan, un des proches de Xavier Bertrand . Geoffroy Didier perçoit 6500 euros net  en tant que « collaborateur » de Brice Hortefeux.

En juillet 2012, l’UMP a dû négocier en urgence un prêt de 55 millions d’euros avec la Société générale et un pool de trois autres banques (BNP, Bred et Crédit coopératif).

En septembre 2013 établit « une dette nette à 46,7 millions d’euros ». Cette dette correspond à la dette bancaire de 44 millions d’euros (11 millions du prêt de 55 millions ont été remboursés la première année aux banques).

 A deux jours de la publication de l’audit des comptes de l’UMP, le Journal du Dimanche indique que la dette du parti serait proche de 80 millions d’euros. Pour la deuxième année d’affilée, l’UMP ne serait pas en mesure de régler ses échéances bancaires.

L’UMP a rapidement réagi dénonçant un « tissu de contrevérités, à 1.000 lieues de l’audit qui mardi le démontrera ».