« J’ai examiné l’ principal des documents transmis par le Parquet et je pense que l’ investigation doit être menée rapidement et jusqu’au bout », a annoncé M. Basescu au cours d’une discours de presse.
Alors que le Parlement roumain doit voter la levée de l’immunité de trois autres ex-ministres autant visés dans ce dossier, le président a estimé que « tout retard des nommés nuirait à la crédibilité de la Roumanie ».
Le Parquet anti-corruption (DNA) a demandé la semaine dernière l’autorisation pour lancer des poursuites contre neuf anciens ministres au total, le neuvième siégeant aujourd’hui au Parlement européen.
Ils sont particulièrement soupçonnés d’avoir obtenu des pots-de-vins de la part de revendeurs de logiciels Microsoft, fortement surfacturés.
d’après le DNA, dans l’un des situations visés, « sur les 54 millions de dollars versés par le gouvernement, 20 millions ont représenté des commissions réclamées par les personnes impliquées dans ce contrat, aussi bien au sein de ministères que de compagnies privées ».
Le ministre des Communications parmi 2008 et 2010, Gabriel Sandu, aurait alors obtenu trois millions d’euros et réclamé 1,8 million d’euros supplémentaires pour favoriser deux compagnies.
Un autre contrat porte sur l’achat en 2011 par le ministère de l’Enseignement de 179.259 licences Microsoft destinées aux écoles roumaines, « soit 72.990 de plus en fonction du nombre d’ordinateurs compatibles » dont disposaient ces établissements à l’époque.
Ce contrat aurait provoqué une perte de 5,4 millions d’euros pour l’État.