Cet article, qui favoriserait les grands partis, tend à mettre fin à l’envoi des professions de foi et des bulletins de vote au domicile des électeurs pour réaliser des économies. Mais cette alliance des deux souverainistes, qui sont logés dans le même couloir à l’Assemblée nationale, couve depuis longtemps : le président de Debout la France tente — en vain — de convaincre, depuis plusieurs mois, l’ancienne plume de Nicolas Sarkozy de constituer un groupe eurosceptique à l’Assemblée nationale.

Guaino, lui, a caressé le rêve d’enrôler Dupont-Aignan dans sa reconquête, à l’époque où il envisageait d’être candidat à la présidence de l’UMP à la tête d’une coalition représentant la “droite des valeurs”.

Les deux hommes, qui ont en commun le gaullisme et l’exécration de la construction européenne, ont déjà partagé le combat de l’opposition à Maastricht, en 1992, et Henri Guaino a failli appeler à voter pour Dupont-Aignan aux européennes de mai 2014. Au député de l’Essonne, qui le pressait de sortir du bois, Guaino avait répondu : « J’ai déjà dit que je ne voterai pas pour l’UMP, mais je ne peux pas appeler à voter pour ton parti, qui prône la sortie de l’euro. J’ai fait le maximum, je ne peux pas aller plus loin. » Jusqu’à quand ?

Source: http://www.valeursactuelles.com