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L’eurodéputé Jean-Luc Mélenchon a jugé mercredi que dans l’imbroglio Jouyet-Fillon, c’était François Hollande qu’il fallait « juger » et non le secrétaire général de l’Elysée, même s’il  incarne « tout ce que nous détestons ».

Dans l’imbroglio Fillon-Jouyet, l’Elysée n’attendait pas le soutien de Jean-Luc Mélenchon. Avec raison. Le co-fondateur du Parti de Gauche a en effet jugé mercredi sur RTL que, dans cette affaire : « Ce n’est pas Jouyet qu’il faut juger, c’est Hollande » . (voir vidéo)

«  Jean-Pierre Jouyet, bras droit de M. Hollande après avoir été ministre de M. Sarkozy, fait partie des indestructibles, insubmersibles, ininflammables. Quel que soit le régime, ils sont toujours là, ils commandent (…) Tout ça, c’est l’entre-soi, les belles personnes et les importants », a ironisé le responsable du Front de gauche.

 « Ne rigolons pas », a ajouté Jean-Luc Mélenchon, « il ne s’agit pas de l’Etat, il s’agit de la cour. C’est la petite équipe que choisit librement François Hollande », qui « aime être entouré d’anciens banquiers, d’anciens ministres de droite ». Alors démission ou pas ? « Je m’en fiche » mais Jouyet « incarne tout ce que nous détestons », a conclu l’ancien sénateur socialiste.