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Déjà en 2011, une enquête de Libération se penchait sur la gestion de cette ville des Hauts-de-Seine, dirigée depuis plus de dix ans par le maire UMP Patrick Balkany : « À Levallois-Perret, les habitants sont aux petits soins. Voyages scolaires à l’étranger […] à des prix défiant toute concurrence, prise en charge sportive et culturelle des enfants après la classe […], fêtes municipales fastueuses, saupoudrage d’associations para-municipales en tous genres et pour tous âges, équipements municipaux dignes d’une capitale: centre aquatique de haut standing avec solarium, spa et ‘salles de cardio-training’, conservatoire de musique à la façade de verre […], médiathèque de 2000 m2 à l’architecture style Eiffel avec salle de cinéma en sous-sol. »
Egalement lauréat de précédentes éditions, Levallois-Perret voit néanmoins sa dette fondre de 18% en un an, malgré une hausse de 223% constatée depuis 2000, date à partir de laquelle les chiffres sont disponibles.
Derrière Levallois-Perret suivent les villes de Saint-Ouen, Aubagne, Cannes, Bagnolet, Agde, Sceaux, Saint-Maur-des-Fossés, Villers-sur-Marne et Fréjus. On note ainsi que les grandes municipalités au plus fort endettement par tête (2000 euros et plus de dette par habitant) se concentrent surtout en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Ile-de-France.
Par ailleurs, note le JDN, il ne faut pas confondre dette et mauvaise gestion. Tout dépend de son utilisation: sert-elle à financer des investissements ou plutôt à payer les charges de fonctionnement, comme la rémunération des personnels, les dépenses d’entretien et de fourniture ? Attention donc à ne pas parler trop vite.