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Claude Fouquet

Le taux de chômage a atteint 9,9 % au troisième trimestre, après six mois de stabilisation à 9,7 %. Mais il reste stable sur un an.

Seul point rassurant de ces statistiques qui diffèrent traditionnellement de celles du nombre des inscriptions à Pôle Emploi, sur un an , le taux de chômage au sens du BIT s’avère stable en métropole. Alors que sur la même période les nombre des inscrits à Pôle Emploi a progressé de 4,3 %. En incluant l’outre-mer, le chômage est en hausse de 0,1 point sur un an.

Les jeunes sont les plus touchés

Au troisième trimestre, ce sont surtout les jeunes qui ont été touchés par la dégradation de la situation de l’emploi. Le taux de chômage de cette partie de la population atteint 23,7 %, en progression de 1 point. Les seniors ne sont pas épargnés non plus mais la hausse de leur taux de chômage n’est que de 0,2 points (à 6,7%). Tout comme pour les 25-49 an (9,3%).

Cette dégradation de la situation conforte les dernières prévisions de l’Insee, publiée début octobre. L’Institut de la statistique y estimait en effet que d’ici la fin de l’année, le taux de chômage atteindra 9,9% en métropole et à 10,3% avec l’outre-mer.

 Insee, Pôle emploi : des thermomètres différents

C’est la même chose chaque trimestre. les chiffres publiés par l’Insee diffèrent largement de ceux, publiés chaque mois par Pôle Emploi. Et la différence est loin d’être négligeable : à la fin du troisème trimestre, Pôle Emploi recense 3,43 millions de chômeurs tandis que l’Insee n’en compte que 2,8 millions.
Cela tient au fait que les deux organismes ne mesurent pas le chômage de la même manière: Pôle emploi compte les inscrits sur ses listes alors que l’Insee mesure son taux à partir d’une enquête trimestrielle auprès de 110.000 personnes.
Pour l’Insee, les personnes comptabilisées comme chômeurs doivent remplir trois critères : être sans emploi, en recherche active et immédiatement disponible.
Seul le taux de l’Insee est reconnu à l’international.
Pour autant, en tendance les deux séries statistiques conservent de la cohérence. Sur le troisième trimestre, les listes de Pôle emploi ont progressé de 1%, soit approximativement comme le taux de l’Insee.

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