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Rue Appert, près des locaux deCharlieHebdo, ce mercredi. (Photo SébastienCalvet)
La fusillade s’est produite dans le hall d’accueil du journal. Les tireurs cagoulés ont pris la fuite.
• Le président de la République et le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve se rendent sur place. Hollande a déclaré que les «auteurs de ces actes seraient pourchassés aussi longtemps que nécessaire».
• Le plan vigipirate a été relevé au niveau «alerte attentats», le plus élevé, en Ile-de-France.

13h39. La Maison Blanche condamne l’attaque «dans les termes les plus forts».
13h38. Le président François Hollande «interviendra à 20 heures depuis l’Elysée».
13h37. L’imam de Drancy Hassen Chalghoumi est aussi sur place. «Il faut que la République se montre ferme face aux personnes qui veulent la terreur. Les tireurs ont touché notre liberté et nos valeurs. On peut être en désaccord avec un dessin mais on répond par un dessin, pas par la violence.»
13h28. Des sources policières, citées par l’AFP, citent des témoins, selon lesquels les agresseurs ont crié «Nous avons vengé le prophète».13h25.Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, qui s’était rendu au siège de Charlie Hebdo, vient de partir. «La rédaction de Charlie Hebdo a été décimée. Dix journalistes et deux policiers de garde ont été tués. Quatre personnes sont en situation d’urgence absolue. Et une quarantaine de personnes sont très choquées après cette horreur. C’est la liberté de la presse qui a été attaquée, un journal avec du panache et du courage.» Jean-Paul Huchon n’a pas confirmé que les tireurs auraient crié «Allah Ouakhbar».
13h24. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière à Paris depuis celle dans le RER à la station Saint-Michel, en 1995.
13h22. Emmanuel Quemener, responsable départemental syndical d’Alliance, interrogé rue Richard Lenoir: «Il y a probablement douze morts, dix journalistes et deux policiers. 5 personnes sont très gravement blessées, leur pronostic vital est engagé. Les tireurs ont tiré sur tout ce qu’ils voyaient. En sortant, ils sont tombés sur des policiers qui circulaient en véhicule sérigraphié. Ils ont à nouveau ouvert le feu.»EmmanuelQuemener ne confirme pas la présence de lance-roquette.
L’attaque filmée
13h21. L’attaque de Charlie Hebdo a été filmée par le journaliste Martin Boudot, de l’agence Premières Lignes. On y entend les tireurs crier «Allah Ouakhbar»
Le bilan passe à douze morts
13h19. Le parquet de Paris annonce que le bilan passe à douze morts.
13h16. Matignon annonce que les organes de presse, grands magasins, lieux de culte et transports sont placés sous «protection renforcée».
13h14. Charb a bien été blessé.
13h10. Selon Rocco Contento, responsable unité LGP police, quand les tireurs sont arrivés, les policiers de faction devant la rédaction de Charlie n’étaient pas présents. L’un des policiers tués avait une trentaine d’années.13h09. Vingt personnes ont été blessées selon le procureur.
13h07. Selon les informations d’une proche de la rédaction, jointe par le Monde, Charb, dessinateur et directeur de la publication de Charlie Hebdo, aurait été blessé dans la fusillade. Le dessinateurRiss serait également blessé, mais dans un état moins préoccupant queCharb.13h06. Hollande assure que «plusieurs attentats terroristes avaient été déjoués ces dernières semaines».
13h03. Rocco Contento, responsable unité LGP police à Paris précise que neuf journalistes ont été tués, ainsi que deux policiers.
13 heures. Le mercredi matin est le moment de la conférence de rédaction du quotidien. «Evidemment, ce n’est pas un hasard. Le reste du temps, il y a assez peu de monde dans les locaux», précise à Libération un journaliste de Charlie Hebdo, qui n’était pas présent sur les lieux.
12h56. La police technique et scientifique accède au périmètre.12h55. Le Premier ministre britannique, David Cameron, dénonce l’attaque «révoltante» contre les locaux de Charlie Hebdo.
12h52. Rocco Contento, responsable unité LGP police à Paris, confirme à Libération que trois personnes sont entrées dans le siège de Charlie Hebdo avec des fusils à pompe et des kalachnikov. «Ils ont ouvert le feu sur tout le monde, c’est une véritable boucherie. 5 à dix personnes sont mortes, il y a de nombreux blessés. Certaines personnes présentes dans le journal sont montées se réfugier sur le toit. Les individus sont ensuite sortis, il y a eu une autre fusillade avec les collègues de la police. Un policier du 11e a été grièvement blessé, il va peut-être mourir. Deux autres sont blessés. Les tireurs ont ensuite pris la fuite vers la porte de Pantin en volant la voiture d’un chauffeur.» Pour l’heure, estime-t-il, nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle attaque, plusieurs lieux sensibles sont sous protection.
Hollande dénonce un «attentat terroriste»
12h49.Hollande : «Les auteurs de ces actes seront pourchassés aussi longtemps que nécessaire», dit le Président sur place, évoquant un «choc» et un «attentat terroriste». «La France est aujourd’hui sous le choc qui est celui d’un attentat terroriste, ça ne fait pas de doute, et par rapport à un journal qui avait été plusieurs fois menacé. Dans ces moments là il faut faire bloc.Nous sommes dans un moment extrêmement difficile. Nous savions que nous étions menacés». Hollande dénonce «un acte d’une exceptionnelle barbarie», et précise que quatre personnes se trouvent en «situation d’urgence absolue».

Les secours à l’œuvre ce mercredi 7 janvier. Photo Martin Bureau. AFP
12h48. Selon un journaliste de RTL, toutes les rédactions parisiennes vont être protégées.
12h47. Une journaliste du Monde publie une photo surTwitter d’un face à face entre les policiers et les tireurs.
Vigipirate relevé
12h43. Le niveau d’alerte Vigipirate a été relevé en Ile-de-France.
12h41.Hollande est sur place.
12h40. Joint par Libération, Jennifer, travaillant à «Première ligne tv», une agence de presse située juste à côté du siège de Charlie Hebdo, au numéro 10 de la rue Nicolas Appert, raconte qu’un collègue descendu fumer une cigarette sur le trottoir, a entendu «un gros boum comme si on défonçait une porte. Il a vu deux hommes cagoulés avec une kalachnikov dans le loge du gardien de notre immeuble. Il est tout de suite remonté dans son bureau pour appeler la police». «Tous les collègues sont alors montés sur le toit, on a essayé de passer sur le toit de l’immeuble d’à côté car nous avions très peur. Finalement, on est redescendu et on est confiné dans les locaux», raconte-t-elle émue.12h36. Le bilan s’alourdit et passe à onze morts dont deux policiers.
12h34. Selon un témoin rencontré par Libération, qui était dans le bâtiment d’en face, deux hommesencagoulés ont pénétré dans les locaux avant d’en ressortir avec des armes lourdes. Une source policière fait poursa part état de trois hommes.12h33. Joint par Libération, un riverain, habitant rue Nicolas Appert, près du siège de Charlie Hebdo a entendu une trentaine de coups de feu entre 11h30 et 11h40.
12h31. Selon une source policière, trois individus de type africain se sont rendus à Charlie hebdo ce matin, à 11h30. Ils ont blessé un policier du 11e, percuté un passant. Ils ont volé un véhicule qu’ils ont abandonnée rue de meaux, dans le 19e arrondissement. Une citroen noir, vitres teintées. A l’intérieur, les policiers ont retrouvé des kalachnikov et des armes lourdes. Les hommes se sont ensuite enfuis. Il y aurait eu dix minutes d’échange de tirs. Les trois hommes seraient encore dans Paris.
12h26. François Hollande se rend sur place, une réunion ministérielle aura lieu à 14 heures. Outre ManuelValls, BernardCazeneuve (Intérieur), Jean-Yves LeDrian (Défense), ChristianeTaubira (Justice), LaurentFabius (Affaires étrangères) et FleurPellerin (Culture et Communication) participeront à cette réunion.12h25. Sur Twitter, des images d’impacts de balle circulent.
12h24. Selon la préfecture de police, dix personnes ont trouvé la mort.12h22. Notre journaliste Laure Bretton fournit des informations sur Twitter.
12h15. Selon une source policière, une personne est morte dans la fusillade.Midi. Selon des journalistes sur Twitter, le ministre de l’Intérieur et son chef de cabinet se rendent sur place.
11h50. Selon 20 minutes, qui a contacté un salarié de Charlie Hebdo par téléphone, deux hommes armés et cagoulés ont pénétré dans les locaux parisiens de l’hebdomadaire, ce mercredi, faisant feu, et blessant au moins deux personnes. Le dessinateur Luz fait état de «victimes». Contactée par Libération, la préfecture de police de Paris confirme que des tirs ont bien eu lieu dans le hall d’entrée du journal ce mercredi.
«Vers 11h30, deux hommes armés d’une kalachnikov et d’un lance-roquette, ont fait irruption au siège de Charlie Hebdo dans le XIe arrondissement de Paris. Un échange de feu a eu lieu avec les forces de l’ordre», a expliqué une source proche à l’AFP. En quittant les lieux, les deux agresseurs ont blessé par balle un policier. Ils ont ensuite braqué un automobiliste porte de Pantin et percuté un piéton.