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La France paye très cher la lourde sanction de l’abandon de ses valeurs. La tuerie de Charlie Hebdo, l’otage égorgé, l’attaque d’un commissariat, les piétons écrasés par des conducteurs fous. Mais ils ne sont pas fous, ces meurtriers qui ont exprimé la haine contre la France et annoncé les attentats diaboliques à venir, au nom de la conquête mondiale d’une idéologie islamique perverse. Ils ont seulement la voie libre pour accomplir leur œuvre de mort et de destruction de nos traditions.
Oui, il faut rappeler que la France est en guerre et que l’ennemi n’attaque pas aisément un pays résistant et redoutable qui trouve ses forces en lui-même. Or, prenons conscience des causes de la faiblesse de la France, fortement aggravée depuis une quinzaine d’années : une nation menacée dans ses fondements traditionnels, un État affaibli et peu sûr de lui, des citoyens sans réaction.
Il faut dénoncer nos propres maladies mortelles :
– L’incapacité de gérer les forces financières, économiques, sociales de notre organisme national.
– L’abandon de nos valeurs culturelles et de nos traditions de civilisation, humaniste et chrétienne.
– Le culte des illusions et des mensonges entretenus par un système de communication publique et médiatique, aussi médiocre que trompeuse.
Lorsqu’on combat pour l’idéal et la survie de son pays, des exigences s’imposent : d’abord sauvegarder la force de l’État-nation qui est le garant de la liberté et de la sécurité depuis la naissance de la France il y a 2.000 ans ; ensuite le respect de la liberté d’expression pour que ceux qui défendent l’amour de la patrie ne soient pas rendus muets par le terrorisme de la pensée unique, politicienne, à courte vue, partisane et électoraliste. Le rejet de toute doctrine prônant la guerre de religion est un devoir civique.
Ce n’est plus le temps des discours anesthésiants ni des bons sentiments d’hypocrite unanimisme. Le salut public national s’impose désormais par des décisions en vue d’éradiquer le mal à la racine. Quand une nation est attaquée, elle réplique par une série de très sévères mesures. Par exemple, dissolution de tous les organismes intégristes, suppression de la binationalité, déchéance de la nationalité pour les binationaux terroristes, réforme de l’acquisition de la nationalité française par la naissance d’un parent français (et non plus selon le droit du sol), moratoire de trois ans de l’immigration dépourvue de motif humanitaire ou économique, appel à la manifestation publique des Français musulmans (et non pas des musulmans de France) pour condamner le crime barbare. L’union nationale impose à tous le strict respect des règles et des modes de vie de la société française, afin d’éloigner la menace de la guerre civile.
En guerre contre le terrorisme, c’est l’heure de la nation en armes. Les bien ou mal-pensants, les militants aveuglés par le jeu stérile de la droite et de la gauche sont tenus de redevenir le peuple des citoyens à qui est confiée la garde de la République.
L’union nationale n’est pas une incantation de partis politiques sclérosés et apeurés. C’est la mobilisation des hommes et des femmes qui ne craignent pas de désigner l’ennemi pour le combattre au nom de l’idéal de la France et de la civilisation.