Les acte antimulsumans comme l’antisémitisme doivent non seulement être dénoncés mais punis sévèrement », a aussi affirmé le chef de l’Etat dans un discours prononcé à l’Institut du monde arabe.

«  L’islam est compatible avec la démocratie (…) L’islamisme radical se nourrit de toutes les misères, de toutes les inégalités (…) Nous devons refuser les amalgames et les confusions (…) Les acte antimulsumans comme l’antisémitisme doivent non seulement être dénoncés mais punis sévèrement », a poursuivi François Hollande qui a précisé que la France est « un pays avec des valeurs qui ne sont pas négociables telles que la liberté, la démocratie ».

« Devenir une mer de la prospérité »

«  Proclamer « Je suis Charlie à Alep », quel plus beau symbole que marquer cette solidarité dans le malheur ?», a-t-il poursuivi. « Nous avons un devoir de solidarité avec les peuples arabes et pour être à la hauteur, il convient de prendre des décision politiques, ce que nous faisons (…) les Européens savent bien que si ces conflits durent ce sont des milliers, des millions qui vont venir en Europe pour être protégés (…) Nos sorts sont scellés », a encore affirmé le président français avant d’ajouter, évoquant, la mer méditerranée « Cette mer du milieu où nous relevons trop de morts doit devenir une mer de la prospérité ».

Revenant sur la passivité de la communauté internationale par rapport au conflit en Syrie, il a ensuite ajouté « C’est la leçon que j’ai tiré de la crise syrienne (…) A force de ne pas être traitée c’est la force qui s’est imposée avec un régime qui continue à punir sa population et en face un groupe terroriste qui s’est installé comme son opposition ». « Le temps de la renaissance est venu, par seulement pour le monde arabe mais aussi pour l’Europe », a encore déclaré le chef de l’Etat.

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