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Alexis Tsipras, le leader de Syriza, rencontre ce lundi matin Panos Kammenos, le chef de file des indépendants. Des rencontres pourraient avoir lieu avec d’autres petits partis. Washington a indiqué espérer travailler « étroitement » avec le prochain gouvernement.
Selon les résultats quasiment définitifs, Syriza n’est pas certain de disposer de la majorité absolue de 151 élus au parlement grec. Avec 149 sièges sur 300, il serait à deux sièges de la majorité absolue.
Dans un entretien publié ce lundi par le journal allemand Handelsblatt, la BCE avertit Athènes qu’elle ne participera à aucune réduction de la dette grecque. .
« Il n’appartient pas à la BCE de décider si la Grèce a besoin d’un allègement de la dette. Mais il est absolument clair que nous ne pouvons pas être d’accord avec l’allègement d’une dette qui comprend des obligations grecques détenues par la BCE », Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE, précisant que cette impossibilité tient à des raisons légales.
Les gouvernements européens doivent mettre en oeuvre des réformes et consolider les budgets nationaux afin créer une croissance durable et de soutenir l’emploi, précise-t-il.
Rencontre lundi matin avec Panos Kammenos
Il va devoir mener des négociations avec plusieurs petits partis comme les centristes de To Potami ou les Indépendants grecs (anti-austérité) qui ont exprimé leur soutien à la formation conduite par Alexis Tsipras. Une rencontre entre le leader de Syriza et Panos Kammenos, chef de file des indépendants, est prévue lundi matin.
«Un accord a été trouvé avec M. Kammenos pour une rencontre lundi à 10h30 afin de confirmer un soutien et une possible participation des Grecs indépendants au gouvernement», a déclaré ce dirigeant. Tsipras a également souhaité des rencontres avec To Potami ainsi qu’avec les communistes du KKE avant la constitution de son gouvernement.
Washington espère travailler « étroitement », Londres s’inquiète
Pour l’heure, à l’étranger, la Maison Blanche a indiqué espérer travailler « étroitement » avec le prochain gouvernement grec.
« Nous félicitons la Grèce pour le bon déroulement des élections législatives », a déclaré à l’AFP Mark Stroh, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, cabinet de politique étrangère de Barack Obama, actuellement en visite en Inde. « Nous espérons travailler étroitement avec le prochain gouvernement », a-t-il ajouté.
De son côté, à Londres, le Premier ministre britannique David Cameron n’a pas caché son inquiétude suite à ces résultats. Et indiqué dès dimanche soir que la victoire du parti de gauche radicale Syriza en Grèce lors des élections législatives allait « accroître l’incertitude économique à travers l’Europe ».
The Greek election will increase economic uncertainty across Europe. That’s why the UK must stick to our plan, delivering security at home.
— David Cameron (@David_Cameron) 25 Janvier 2015