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Par Nicolas Chapuis et Abel Mestre

Le Parti socialiste a revendiqué, dimanche 8 février, la victoire de son candidat, Frédéric Barbier, lors de la législative partielle dans la 4e circonscription du Doubs.
La direction du PS me dit « c’est gagné ». Barbier élu selon eux. #circo2504
— Nicolas Chapuis (@nicolaschapuis)
L’annonce officielle des résultats par la préfecture est attendue autour de 21 heures. Mais pour le PS, « le score ne peut plus s’inverser » et des responsables parlent de « 51 % à 52 % ». « Je ne me réjouis pas, je ne pavoise pas, ce succès je le dois aux forces républicaines », a dit M. Barbier lors de sa première prise de parole après la revendication. Le siège de Pierre Moscovici, devenu commissaire européen, est donc conservé par le PS.
La candidate frontiste Sophie Montel a reconnu sa défaite, mais a estimé que son parti était le « grand vainqueur » de ce scrutin. « Le Parti socialiste n’a pas à fanfaronner. Nous avons fait voler en éclat le tripartisme. Nous sommes dans un bipartisme avec la caste d’un côté et le FN de l’autre », a-t-elle confié au Monde.
Mme Montel, qui a fait campagne à la fois sur « le péril islamiste » et sur les questions économiques et sociales, a, malgré sa défaite, bénéficié d’un rebond de la participation au second tour (43,49 % à 17 heures, contre 34,45 %) et d’un très bon report de voix venant de l’UMP – dont le candidat Charles Demouge, a été éliminé au premier tour. Les électeurs de droite n’ont donc, semble-t-il, pas suivi la consigne nationale du « ni PS, ni FN ».
