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Je suis d’abord venu au Salon de l’agriculture pour dire aux éleveurs, aux agriculteurs que le projet politique que nous défendons consiste, d’une certaine manière, pour paraphraser Georges Pompidou, à « moins les emmerder ». Et c’est un normalien qui s’exprimait ainsi. C’est-à-dire à faire en sorte qu’il y ait moins de règlementation, de règlementation inutile, et qu’il y ait moins de contrôles humiliants.
Ensuite, je dis aux agriculteurs que leur activité, c’est une activité de pointe, ce n’est pas du folklore. C’est une activité qui est une des activités les plus prometteuses pour l’avenir de l’économie française, et donc ils ont besoin, au fond, du même mouvement de baisse des charges, d’amélioration de la compétitivité que je propose pour le reste de l’économie française, ce qui suppose la baisse des dépenses publiques.
La troisième chose que je dis aux agriculteurs, c’est que l’agriculture est une activité d’avenir, qui a donc besoin de recherche, d’innovation et de progrès. Je me bats contre tous ceux qui veulent interdire la recherche en matière agricole et qui veulent, au nom du principe de précaution, figer l’agriculture dans une situation comme il y a un siècle.
Et enfin la quatrième chose que je dis aux agriculteurs, c’est qu’ils ont besoin de l’Europe, plus que jamais, mais ils ont besoin d’une Europe qui soit agressive sur les marchés extérieurs. Le rôle de l’Europe, c’est de protéger nos agriculteurs et de les défendre dans la compétition internationale.
