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  • « Je condamne totalement (ce déplacement Syrie), Assad n’est dictateur autoritaire, c’est boucher », déclaré secrétaire Parti socialiste RTL.

    « Je condamne totalement (ce déplacement en Syrie), Assad n’est pas un dictateur autoritaire, c’est un boucher », a déclaré le premier secrétaire du Parti socialiste sur RTL. – Capture d’écran

+ VIDEO Gérard Bapt, président du groupe amitié France-Syrie à l’Assemblée nationale, s’est rendu cette semaine à Damas avec trois autres parlementaires.

« Je veux condamner avec la plus grande vigueur cette initiative », a lancé le Premier ministre sur BFMTV-RMC. « Que des parlementaires aient ainsi, sans crier gare, rencontré un boucher », « je crois que c’est une faute morale ».

Plus tôt dans la matinée, Jean-Christophe Cambadélis a annoncé que le député PS Gérard Bapt sera convoqué par le Parti socialiste et sanctionné.

Gérard Bapt, président du groupe amitié France-Syrie à l’Assemblée nationale, s’est rendu cette semaine à Damas avec le député UMP Jacques Myard, le sénateur UMP et président du groupe d’amitié France-Syrie au Sénat Jean-Pierre Vial, et le sénateur UDI François Zocchetto.

L’élu PS n’a toutefois pas participé à la rencontre avec le président syrien Bachar al Assad mercredi à laquelle ont assisté les trois autres parlementaires.

« Assad […] est un boucher »

«  Je condamne totalement (ce déplacement en Syrie), Assad n’est pas un dictateur autoritaire, c’est un boucher », a déclaré le premier secrétaire du Parti socialiste sur RTL. « J’ai écrit à Gérard Bapt, je le convoquerai et je prendrai des sanctions » contre lui.

«  Je le déferrerai devant la haute autorité du Parti socialiste, a ajouté Jean-Christophe Cambadélis. Interrogé sur une éventuelle exclusion, il a répondu: « La haute autorité dira s’il a enfreint les statuts du parti ».

La visite de la délégation parlementaire française est une première depuis la fermeture de l’ambassade de France décidée en 2012 pour protester contre la répression orchestrée par le président syrien.

Leur déplacement va à l’encontre de la ligne officielle française qui écarte toute reprise de dialogue avec le régime syrien malgré la montée en puissance de l’Etat islamique qui pousse certains membres des services du renseignement à demander un infléchissement de la position tenue par Paris.

Source Reuters