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Marion Maréchal-Le Pen accusé Martin Schulz d'être

  • Marion Maréchal-Le Pen a accusé Martin Schulz d’être « aux ordres » de Manuel Valls. – AFP

+ VIDEO – Marion Maréchal-Le Pen a accusé ce mardi le président du Parlement européen, qui souhaite une enquête sur d’éventuelles irrégularités du Front national à Bruxelles, d’«appliquer» les ordres de Manuel Valls.

Le président du Parlement européen, Martin Schulz, qui soupçonne le Front national de fraude , est aux ordres de Manuel Valls qui cherche à jeter la suspicion sur le FN à l’approche des élections départementales en France, a réagi ce mardi matin Marion Maréchal-Le Pen. «  M. Shulz, qui est un militant politique (…), a appliqué à la lettre les ordres de M. Valls qui hier expliquait qu’il fallait que les élites se mobilisent contre le Front national », a réagi la députée FN sur France Info. « C’est de l’acharnement politique, évidemment, en période électorale », a-t-elle estimé, alors que plusieurs enquêtes d’opinion placent le parti de Marine Le Pen en tête des intentions de vote pour le premier tour des départementales, le 22 mars.

Préjudice estimé à 7,5 millions

Marion Maréchal-Le Pen, députée FN, a expliqué que les personnes visées étaient « à la fois assistants parlementaires et conseillers de Marine Le Pen sur des questions très techniques ». «  Je ne vois absolument pas en quoi cela est incompatible, de la même manière que les montants qui sont donnés sont faramineux et grotesques », a-t-elle poursuivi. Le préjudice serait estimé à 7,5 millions d’euros.

« Maintenant, on jette la suspicion (…) et on verra bien que cela ne conduira strictement à rien, comme d’habitude, mais ce n’est pas grave, le mal est fait. On est en période électorale, on revient aux vieilles méthodes », a insisté Marion Maréchal-Le Pen.

Marion Maréchal-Le Pen dénonce le « florilège… par FranceInfo« Dans le fond, Schultz a raison… Nos assistants ne travaillent pas pour l’Union européenne mais contre elle ! », avait réagi lundi soir sur son compte Twitter le vice-président du FN, Florian Philippot, qualifiant le dossier d’ « affaire bidon ».

  La présidente du pari, Marine Le Pen, a annoncé, sur Twitter également, son intention de déposer « une plainte pour dénonciation calomnieuse ».