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A la députée FN Marion Maréchal-Le Pen, qui l’accusait de « , Manuel Valls a promis de « stigmatiser le FN jusqu’au bout ».
Echange des plus vifs entre Manuel Valls et Marion Maréchal-Le Pen ce mardi à l’Assemblée nationale. Le Premier ministre a promis à la députée FN, qui l’accusait de « mépris crétin », qu’il « stigmatisera » le Front national « jusqu’au bout » pour dénoncer la « mascarade » du parti de Marine Le Pen.
« Vous trompez les petits gens, les ouvriers, les agriculteurs, vous trompez ceux qui souffrent. Alors, il est temps que dans ce pays, il y ait un débat, qu’on déchire le voile, la mascarade qu’est la vôtre », a lancé le Premier ministre sur un ton bouillant en réponse à l’élue du Vaucluse, lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. « Il est temps que nous affirmions tous comme je l’ai fait ici le 13 janvier, les valeurs de la République, la France mais aussi les actes. Et la politique de mon gouvernement contre la pauvreté, pour l’école, pour les valeurs de la République, pour redresser le pays, c’est aussi une réponse à ce que vous portez », a-t-il poursuivi. « Alors Madame, jusqu’au bout je mènerai campagne pour vous stigmatiser et pour vous dire que vous n’êtes ni la République, ni la France », a-t-il lancé.
« Votre politique mènerait le pays à la ruine »
« Si, en deux minutes, il fallait résumer l’outrance, la démagogie et le vrai visage de l’extrême-droite, vous venez de le faire parfaitement », a répliqué Manuel Valls. « Oui, je mène campagne », a-t-il répété à plusieurs reprises, du fait d’une « élection importante » mais aussi « pour l’image notre pays, pour notre démocratie » du fait du « véritable danger » d’un FN qui arriverait en tête des élections départementales des 22 et 29 mars.
Manuel Valls a dénoncé les « dizaines » de militants et candidats FN qui tiennent des « propos antisémites, racistes, homophobes, sexistes » et qui ne sont pas « des cas isolés » mais des « récidivistes ». « Je ne confonds pas, Madame, les électeurs du Front national, je ne confonds pas les Français avec vous et je veux leur dire que vous les trompez, leur dire que votre politique mènerait le pays à la ruine », a-t-il accusé
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