Après François Hollande, le secrétaire d’Etat aux Transports, Alain Vidalies, a confirmé qu’il n’y avait « aucun survivant » après le crash mardi matin dans les Alpes françaises d’un avion de la compagnie Germanwings.

13:56

L’A320 impliqué dans plusieurs accidents mortels

L’A320, avion révolutionnaire à sa sortie avec ses commandes de vol électriques gérées par ordinateur, avait divisé à l’époque les pilotes, notamment en France où il ramenait les équipages de pilotes de trois à deux. Son démarrage avait ainsi suscité la polémique, rappelle l’AFP.

A ses débuts, il avait connu quatre accidents mortels en cinq ans. Le premier avait eu lieu en juin 1988 à Mulhouse Habsheim, où l’avion volait trop bas lors d’une démonstration (trois morts), et le deuxième lors d’une approche ratée de l’aéroport de Bangalore en Inde (92 morts en février 1990). Le troisième s’était produit en janvier 1992, également sur une approche ratée, au Mont-saint-Odile près de Strasbourg (87 morts), tandis que le 14 septembre 1993, un appareil de la compagnie allemande Lufthansa avait pris feu lors de son atterrissage à Varsovie, faisant deux morts et 54 blessés.
En août 2000 à Bahreïn, un A320 de Gulf Air avait raté son approche, faisant 143 morts. En mai 2006 à Sotchi (Russie), un appareil d’Armavia s’était écrasé lors d’une approche sans visibilité (113 morts), et à Sao Paulo en juillet 2007, un avion de la TAM avait raté son atterrissage sur une piste mouillée avant de percuter un bâtiment de l’aéroport (187 morts plus 12 dans le bâtiment). En novembre 2008, c’est un A320 d’Air New Zealand qui s’était abîmé en Méditerranée lors d’un vol de vérification, tuant les sept hommes à bord. L’enquête avait conclu à une erreur de pilotage et un défaut d’entretien de l’avion qui avaient entrainé la chute de l’avion au large des Pyrénées-Orientales.

En juillet 2010, un A321 de la compagnie pakistanaise Air Blue s’était écrasé dans les collines proches d’Islamabad par mauvaise visibilité, tuant les 152 personnes qui se trouvaient à bord. Plus récemment, le 28 décembre 2014, un A320 de la compagnie AirAsia s’est écrasé en mer de Java, faisant 162 morts. L’enquête est en cours pour déterminer les causes de l’accident.

à 13:56

Une image de la région du crash

View image on Twitter
à 13:52

L’avion transportait finalement 150 et non 148 personnes

Le patron de la compagnie allemande Germanwings a corrigé le nombre de victimes avancé par les médias. L’avion transportait 150 personnes, à savoir 144 passagers et six membres d’équipage.
à 13:41

VIDÉO – Hollande : «Il n’y aurait pas de victime française»

Selon le président François Hollande, «il n’y aurait pas de victimes françaises, mais je n’en ai pas encore la totale certitude». Elles seraient, selon lui, de nationalité espagnole, allemande et turque. Il a expliqué que les secours ne pourraient être portés que dans quelques heures, compte tenu de la zone du crash.

à 13:39

VIDÉO – Le roi Felipe VI suspend sa visite d’État en France

Le roi a annoncé sa décision depuis l’Élysée aux côtés du président François Hollande.

à 13:37

INFOGRAPHIE – Le profil du vol

 https://i0.wp.com/www.lefigaro.fr/assets/infographie/print/1fixe/WEB_201513_accident_airbus_700_plan_vol.jpg
à 13:32

Une zone «enneigée et inaccessible par des véhicules»

«L’avion s’est écrasé dans le massif de l’Estrop. C’est une zone qui est enneigée, inaccessible par des véhicules, mais qui a pu être survolée par des hélicoptères», déclare le secrétaire d’État français aux Transports, Alain Vidalies, précisant que «les conditions météorologiques n’étaient pas spécialement mauvaises» au moment de l’accident et que l’avion n’était pas spécialement ancien.
à 13:30

Bouleversée, Angela Merkel libère son agenda

Angela Merkel s’est dite «bouleversée» selon un porte-parole.

La chancelière, qui s’est entretenue au téléphone avec le président français François Hollande et le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, a annulé ses «autres rendez-vous».

Le ministre allemand des Transports Alexander Dobrindt et l’ambassadrice d’Allemagne à Paris étaient en route pour se rendre sur les lieux de l’accident.

à 13:28

VIDÉO – Mariano Rajoy se dit consterné

« Consterné par l’accident aérien dans les Alpes. Une tragédie », a écrit Mariano Rajoy sur son compter Twitter.

« Nous travaillons avec les autorités françaises et allemandes dans l’enquête » sur cet accident auquel aucun des passagers n’a survécu selon les autorités françaises.

à 13:28

Juniac: « Toute notre solidarité à nos collègues allemands »

Le PDG d’Air France, Alexandre de Juniac, a réagi à l’accident sur le compte Twitter de sa compagnie destiné à la presse.

« Nos premières pensées vont aux passagers du vol Germanwings ainsi qu’à leurs familles et proches. Nous tenons également à exprimer toute notre solidarité à nos collègues allemands. »

à 13:27

Une réunion prévue à 14 heures place Beauvau

Une réunion est prévue à 14 heures place Beauvau. Elle devrait être suivie une heure plus tard par une conférence de presse.

D’ores-et-déjà des débris d’avion plus ou moins importants, mais pas de carcasse, ont été retrouvés sur les communes de Verdaches, Le Vernet, Auzet et  Seyne-les-Alpes, à 20 km de Barcelonnette et de Digne. L’avion a disparu des écrans-radars peu avant 11 heures et un hélicoptère de la gendarmerie a vu une colonne de fumée dans la zone à 11h15.

Tous les effectifs de pompiers et de gendarmerie des Alpes-Maritimes, la section aérienne de la gendarmerie de Digne et le peloton de gendarmerie de Haute montagne de Jausiers sont mobilisés. Trois colonnes de pompiers et trois escadrons de gendarmes mobiles arrivent sur zone.

à 13:18

Quarante-cinq victimes espagnoles, selon Rajoy

Quarante-cinq victimes sont de nationalité espagnole, selon le gouvernement de Mariano Rajoy qui a mis en place une cellule de crise.

L’aéroport de Barcelone a ouvert une salle à l’aéroport pour accueillir les familles des victimes. Un numéro de téléphone également a été mis en place pour répondre à leurs questions.

La numéro deux et porte-parole de l’exécutif, Soraya Saenz de Santamaría, doit se rendre sur les lieux de l’accident.

à 13:14

INFOGRAPHIE – La zone du crash

 https://i0.wp.com/www.lefigaro.fr/assets/infographie/print/1fixe/WEB_201513_accident_airbus.jpg
à 13:14

Conférence de presse de Germanwings à 15h

La compagnie aérienne tiendra une conférence de presse à 15h à l’aéroport de Cologne-Bonn, où se trouve son siège social. C’est à ce moment-là qu’elle devrait annoncer les noms des passagers de l’avion.
à 13:14

Hollande s’est entretenu avec Merkel et Felipe VI

Le président français s’est entretenu rapidement au téléphone avec la chancelière Angela Merkel puis avec le roi d’Espagne Felipe VI, arrivé mardi en milieu de journée au palais de l’Élysée pour une visite d’État de trois jours à Paris.
à 13:10

Germanwings change la couleur de son logo sur les réseaux sociaux

La compagnie Germanwings a changé la couleur de ses photos de profil sur Twitter et Facebook. Celles-ci sont passées de rouge et jaune, ses couleurs d’origine, à un dégradé de gris à noir.
Lufthansa, la maison-mère de la compagnie, a elle aussi adopté un logo de couleur sombre.
Voir l'image sur Twitter

à 13:08

«Il s’agit d’une région très montagneuse»

Selon plusieurs maires et une entreprise de remontées mécaniques contactés par Le Figaro, le crash de l’A320 se serait déroulé à proximité du refuge de l’Estop, proche de la commune de Prads-Haute-Bléone (Alpes-de-Haute-Provence) et du petit village du Vernet. La zone dépend de trois petites communes d’une centaine d’habitants à chaque fois : Seyne-Les-Alpes, Méolans-Revel et Foux d’Allos.

«Il s’agit d’une région très montagneuse, un site sauvage oscillant entre 2000 et 3000 mètres. C’est très enneigé. Les secours vont nécessairement devoir utiliser des hélicoptères», explique-t-on dans une mairie. «C’est très isolé», explique la propriétaire d’une chambre d’hôtes, sur la petite commune deMéolans. «Il faut depuis chez moi, une demi-heure de voiture et cinq heures de marche pour y accéder. Peu de gens ont dû entendre quelque chose car c’est une zone inhabitée.»

à 13:05

Des questions sur les causes de l’accident

Sur BFMTV, Gérard Fledzer, expert aéronautique et ex commandant de bord, explique que l’accident a pu être causé par de multiples causes: un feu, une explosion, une ingestion d’oiseaux… «Quelque chose s’est passé qui a fait descendre l’avion très vite de son altitude de croisière, qui était de 9000 à 10.000 mètres.»
à 13:02

Recul de l’action Airbus

Le cours d’Airbus a chuté de plus de 2 % juste après le crash de l’A320 survenu ce matin dans la région de Barcelonnette. Les titres des constructeurs aéronautiques sont toujours affectés, à court terme, à la suite d’accidents de ce type, explique Roland Laskine, rédacteur en chef du Figaro Bourse.

http://www.lefigaro.fr