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enquêtes et de procédures disciplinaires, Les réacs, neutralité socialiste, prof pédophile
Il soulève plusieurs interrogations. Comment se fait-il qu’un enseignant condamné pour acte pédophile ait pu continuer à exercer ? Comment est-ce possible que les services académiques ignorent la condamnation d’un agent ?
Car dans d’autres circonstances, les services académiques sont parfaitement au courant de la vie de leur personnel. Et s’en donnent les moyens.
Par exemple, quand il s’agit de traquer les enseignants internautes, dont je fais partie, qui émettent des propos dérangeants. Je ne parle pas des enseignants qui écrivent sur Twitter « Nique la France et son passé, son présent colonialiste » ni de ceux qui font de la propagande contre un certain parti jusque dans leur salle de cours. Ceux-là sont du bon côté.
Non, je parle de ceux, certes moins nombreux, qui sont du mauvais côté. Les réacs qui prêchent sur les réseaux sociaux le retour aux apprentissages fondamentaux. Les lucides qui doutent du bien-fondé des réformes de Grenelle. Les fachos qui s’interrogent sur l’esprit du 11 janvier. Les droitards qui émettent des critiques sur la politique gouvernementale. Ceux qui ne cachent pas leur sympathie pour la Manif pour tous. Ceux qui commentent les résultats de la France au PISA. Ceux qui expriment leur désaccord avec les pédagogistes. Et même ceux qui s’affichent chrétiens à l’heure où le sacro-saint mot de « laïcité » est dans toutes les bouches. Bref : les gêneurs.
Ces vilains petits canards, même s’ils agissent en dehors de leur cadre de travail, font l’objet d’enquêtes et de procédures disciplinaires au sein des académies au nom du fameux devoir de neutralité. Comprenez : neutralité socialiste.
Alors à l’occasion de la prochaine réunion parents-profs, si vous vous inquiétez pour votre enfant, ne demandez pas à l’enseignant s’il a déjà été condamné pour pédophilie. Demandez-lui s’il vote du mauvais côté. Il semblerait que cela soit plus dangereux.