« Et c’est, je pense, une erreur de jugement fondamentale », a souligné le chef de l’Etat américain.
« Nous ne souhaitons pas que l’Iran se dote de l’arme atomique justement parce que nous ne pouvons pas anticiper la nature du changement du régime », a-t-il expliqué. « Si soudain l’Iran se transformait en pays comme l’Allemagne, la Suède ou la France, alors il y aurait des discussions d’une autre nature sur ses infrastructures nucléaires. »L’Iran et les six médiateurs internationaux sur son programme nucléaire (Russie, Etats-Unis, France, Chine, Grande-Bretagne et Allemagne) ont conclu le 2 avril à Lausanne un accord censé empêcher Téhéran de créer sa propre bombe atomique. Aux termes de ce document, l’Iran s’engage à réduire des deux tiers ses capacités d’enrichissement d’uranium au cours des dix prochaines années.
