La réforme des allocations familiales, qui  entrera en vigueur à partir du 1er juillet prochain, va toucher de plein fouet  505 000 familles. C’est ce qui résulte d’un rapport de la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF), publié mardi par  par lesechos.fr.

La réforme prévoit que les allocations familiales seront divisées par deux à partir de 6.000 euros de revenus nets par mois, et par quatre dès 8.000 euros – chaque enfant supplémentaire élevant ce plafond de 500 euros. Selon les calculs effectués par la CNAF, sur les 5 millions d’allocataires 505.000 familles seront concernées.

Toujours selon la CNAF, la majorité des foyers perdants (52 % d’entre eux) ne recevront plus que le quart des prestations actuelles. La perte moyenne mensuelle sera de 127 euros pour le montant principal des allocations familiales. En outre 154.000 familles ayant des enfants âgés de plus de 14 ans seront touchées par la modulation de la majoration pour âge, soit 12 % de celles qui y ont droit aujourd’hui. Avec une perte moyenne mensuelle de 51 euros.

Les familles nombreuses touchées de plein fouet

64 % des familles perdantes sont des couples avec deux enfants, 23 % des couples avec trois enfants. Les familles monoparentales sont par contre très peu impactées par la réforme : seules 2% d’entre elles voient leurs allocations réduites.

Effet particulièrement pervers de cette réforme, plus les familles ont des enfants plus elles seront pénalisées : celles dont les allocations sont divisées par quatre vont perdre en effet en moyenne 1,21 % de leur revenu avec deux enfants, 2,76 % pour trois enfants, et 3,84 % pour quatre enfants.

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