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(Crédits : Reuters)
Un amendement à la loi Macron adopté vendredi soir au Sénat permet aux grandes surfaces de distribuer aux associations caritatives les denrées alimentaires invendues. Une victoire pour un élu de Courbevoie, Arash Derambarsh, à l’origine d’une pétition en faveur de cette mesure après une expérimentation réussie sur le terrain.

Une mesure simple qui semble tomber sous le sens. A la faveur d’un amendement à la loi Macron, le Sénat a autorisé les supermarchés à distribuer les invendus alimentaires à des associations. Ce vote est intervenu vendredi soir à l’unanimité, sous les applaudissements, malgré un avis défavorable du gouvernement. Concrètement, l’amendement, défendu par la sénatrice UDI Nathalie Goulet, prévoit que:

« les magasins de commerce de détail, d’une surface supérieure à 1.000 m2, peuvent mettre en place une convention d’organisation de la collecte sécurisée des denrées alimentaires invendues encore consommables au profit d’une ou plusieurs associations d’aide alimentaire. »

Le texte devra être adopté à l’Assemblée pour entrer en vigueur. Un amendement similaire avait été déposé par le député UMP Frédéric Lefebvre, mais n’avait pas été adopté, à la demande du gouvernement.

« Chaque jour 20 à 40 kg de nourritures sont jetés par chaque supermarché alors que des gens, en France ne peuvent pas, faute de moyens, se nourrir », a fait valoir la sénatrice de l’Orne.

Elle a souligné qu’un élu UMP de Courbevoie (Hauts-de-Seine), Arash Derambarsh, a mené une expérience sur le terrain dans sa ville où il a pu distribuer chaque jour plus de 500 euros de nourriture. Ce vote est une victoire pour Arash Derambarsh qui a lancé une pétition contre le gaspillage alimentaire avec l’acteur réalisateur Mathieu Kassovitz, qui a recueilli à ce stade plus de 178.000 signatures.

 

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