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La proportionnelle, loi sur le renseignement, Mistral russe, présidentielle de 2017, prime d'activité
Présidentielle de 2017 : « on verra »
Présidentielle 2017 : François Hollande a évoqué dimanche l’élection présidentielle de 2017 sans dire s’il sera candidat à sa succession, tout en promettant de travailler jusqu’aux « dernières minutes » de son mandat.
« Je ne veux rien lâcher. Et ce n’est pas parce qu’il y aura une campagne – il y aura de toute façon une campagne, nous verrons si j’y serai -, mais de toute manière je travaillerai », a-t-il ajouté.
Il s’est inscrit en faux contre l’idée d’un immobilisme à l’approche de cette échéance: « Non, il reste deux ans. Cela voudrait dire que pendant un mandat de cinq ans, la première année, c’est l’expérience et après, la dernière, la campagne si on est candidat? Ça n’est pas vrai », a déclaré François Hollande.
Elargissement de la prime d’activité :
François Hollande a annoncé dimanche l’élargissement de la prime d’activité à toutes les personnes ayant des « petits boulots », y compris les moins de 25 ans, et des mesures favorisant l’apprentissage.Ces mesures, inscrites dans la loi sur le Travail présentée mercredi prochain en conseil des ministres, a pour but d’inciter les personnes, et en particulier les jeunes de moins de 25 ans, a sortir de l’inactivité.
Cette prime « sera pour toutes les personnes qui sont dans des petits boulots, l’intérim, le temps partiel (…) pour que ça puisse être avantageux de continuer à travailler », a expliqué le président sur Canal Plus. « Ce qui compte, c’est de sortir plus de nos compatriotes d’une forme de précarité et de résignation pour les conduire vers le travail », a-t-il ajouté.
Ce déploiement ne coûtera pas beaucoup plus que les quatre milliards prévus au départ pour financer la prime d’activité, a-t-il précisé. Selon le site du Journal de dimanche, la prime d’activité annoncée par François Hollande sera d’un montant mensuel de 130 euros pour un célibataire et touchera un million de jeunes.
Loi sur le renseignement: Hollande saisira lui-même le Conseil constitutionnel
Le président François Hollande a annoncé dimanche qu’il saisirait lui-même le Conseil constitutionnel du projet de loi sur le renseignement, pour apporter la « garantie » que ce texte est « bien conforme » à la loi fondamentale.
« Le Conseil constitutionnel pourra regarder lui aussi, en fonction du droit, si ce texte est bien conforme, ou certaines de ses dispositions sont bien conformes, justement, à la Constitution », a poursuivi le président de la République. « Donc cette garantie sera également apportée, et je voulais annoncer cette décision », a-t-il déclaré.
Le texte, qui donne un cadre légal aux services du renseignement, définit à la fois leurs missions et le régime d’autorisation et de contrôle de l’utilisation de certaines techniques d’espionnage, dont les écoutes. « Personne ne vous écoutera sauf s’il y a eu un certain nombre de suspicions sur vos activités terroristes, ou sur vos liens avec des personnes terroristes », a affirmé François Hollande.
« Ce dont il s’agit c’est uniquement – uniquement – de la lutte contre le terrorisme. Ou de nos intérêts car il y aussi des personnes qui viennent nous espionner pour savoir comment nos entreprises travaillent », a fait valoir le chef de l’Etat.
La proportionnelle dès 2016 ?
François Hollande a affirmé dimanche que l’introduction d’une dose de proportionnelle, qui fait « partie des discussions sur les institutions » se ferait « dans l’année 2016 si on doit faire des changements d’institutions ». Interrogé lors de l’émission Le Supplément sur Canal + sur l’opportunité de mettre de la proportionnelle, notamment pour davantage représenter le Front national à l’Assemblée nationale, François Hollande a interrogé: « le débat démocratique … Mme (Marine) Le Pen, M. (Florian) Philippot, ils sont interdits d’antenne (…) ils sont privés du droit d’expression ? ».
« Ce n’est pas le sujet, même si on pourra améliorer (le système, ndlr) – j’y suis prêt – mettre une part de proportionnelle, ça fait partie des discussions qu’on doit avoir », a-t-il ajouté. « J’y suis prêt, on fera ça dans l’année 2016 si on doit faire des changements d’institutions », a-t-il dit évoquant aussi « la lenteur du parlement ».
Mistral russe : « trouver une solution de sortie de crise »
François Hollande a déclaré dimanche que Paris et Moscou étaient « en train de négocier pour trouver une solution de sortie de crise » s’agissant de la livraison à la Russie de deux navires Mistral, suspendue par la France.
« Nous sommes en train de négocier pour trouver une solution de sortie de crise sur le Mistral. On verra si on en discute vendredi, je vais en Arménie, je rencontrerai à cette occasion-là le président Vladimir Poutine », a déclaré M. Hollande sur Canal+