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La patronne de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) a présenté sa démission à la demande de Fleur Pellerin, la ministre de la Culture.

28 Avril 2015, 17h14 | MAJ : 28 Avril 2015, 17h31

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La désormais ex-patronne de l'Institut national de l'audiovisuel (INA), Agnès Saal, dans son bureau au siège de l'INA, à Bry-sur-Marne (Val-de-Marne), le 31 juillet 2014.
La désormais ex-patronne de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), Agnès Saal, dans son bureau au siège de l’INA, à Bry-sur-Marne (Val-de-Marne), le 31 juillet 2014. AFP / Dominique Faget

Agnès Saal n’aura pas résisté longtemps à la polémique née de son exorbitante note de taxis. Ce mardi, la présidente de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) a présenté sa démission à la demande de Fleur Pellerin, la ministre de la Culture.

Elle prend effet immédiatement, à l’issue d’une rencontre rue de Valois entre les deux parties.

En dix mois passés à la tête de cette entité de l’audiovisuel public, Agnès Saal avait eu une facture de 40 915 € de taxis. Dans un courrier envoyé aux administrateurs, un corbeau avait dénoncé cette note. La patronne de l’INA avait alors reconnu une «maladresse» et s’était engagée à rembourser une partie des frais.

Lundi, Fleur Pellerin avait exigé «le remboursement intégral» et rappelé «son attachement très ferme à l’exemplarité des dirigeants des organismes publics placés sous sa tutelle».

Agnès Saal avait pris ses fonctions en mai 2014. Elle avait remplacé Mathieu Gallet, parti prendre la tête de Radio France. Lui a été pris dans la tourmente pour les frais de rénovation de son bureau et l’embauche d’un conseiller en communication avant d’être blanchi par l’Inspection général des finances.

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