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fausses facturations, Franck Louvrier, garde à vue, Nicolas Sarkozy, office anticorruption

Répondant à une convocation, l’actuel conseiller régional des Pays-de-la-Loire s’est présenté ce jeudi matin à l’office anticorruption de la police judiciaire et a été placé en garde à vue.
Les affaires concernant Nicolas Sarkozy sont de retour au premier plan ce jeudi. Alors que la justice a jugé recevable, ce matin, la procédure d’écoutes des discussions téléphoniques entre l’ancien chef de l’Etat et son avocat, Franck Louvrier a été placé en garde à vue dans le cadre de l’affaire Bygmalion, rapporte l’AFP.
Répondant à une convocation, l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy se trouve actuellement à l’office anticorruption de la police judiciaire où il s’est présenté à 09h. Fin janvier, le domicile du président de Publicis Events avait été perquisitionné. Franck Louvrier a longtemps été un personnage clé dans l’entourage de l’ancien président de la République, dont il a été notamment conseiller à l’Elysée et durant la campagne de 2012.
Système présumé de fausses facturations
Trois ex-cadres de l’UMP –l’ancien directeur général Eric Cesari, l’ancien directeur de la communication Pierre Chassat et Fabienne Liadzé, ex-directrice des affaires financières–, et quatre anciens cadres de la société Bygmalion –Bastien Millot, Guy Alvès, Franck Attal et Sébastien Borivent–, ont également été mis en examen dans ce dossier.
Les magistrats enquêtent sur un système présumé de fausses facturations qui aurait permis d’imputer à l’UMP des dépenses de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012. Jérôme Lavrilleux, ex-directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy, à l’origine des révélations sur cette affaire, a affirmé que la décision de mettre en place une double comptabilité avait été prise avec quatre autres responsables de l’UMP et de la société et dédouané Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy, qui nient avoir eu connaissance de ce système présumé.
L’instruction, initialement ouverte pour faux, usage de faux, abus de confiance, tentative d’escroquerie et complicité et recel de ces délits, a été étendue fin novembre au délit de financement illégal de campagne électorale. Pour le moment, aucun protagoniste n’a mis en cause l’ancien chef de l’Etat.