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Le ministre saoudien des affaires étrangères, Adel Al-Djoubeïr, a précisé, jeudi 7 mai, que l’entrée en vigueur d’une telle trêve, renouvelable, dépendrait du bon vouloir des miliciens rebelles et de leurs alliés. Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, en visite à Riyad, a salué cette proposition et répété que ni les Etats-Unis, ni l’Arabie saoudite n’envisageaient d’envoyer des troupes au sol.
Aucune date n’a été donnée pour la fin des bombardements, qui ont coûté la vie à au moins 646 civils depuis le 26 mars, selon l’ONU. Cette « pause humanitaire », selon les termes utilisés par M. Kerry, impliquerait qu’il n’y ait « plus de bombardements, de tirs, de mouvements de troupes ».
Riyad a pris la tête d’une coalition arabe qui a lancé le 26 mars une guerre aérienne contre les miliciens houthistes au Yémen, sans parvenir à interrompre leur progression. Selon les Nations unies, environ 20 millions de Yéménites, soit 80 % de la population, seraient également menacés de famine.