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« Cela dépend entièrement [d’eux]. Le cessez-le-feu s’arrêtera s’ils ne respectent pas l’accord. [Cette] proposition constitue une chance pour les houthistes de montrer qu’ils ont à cœur les intérêts de leur population et du Yémen. »
« Il s’agit clairement d’un moment important », a jugé de son côté le chef de la diplomatie américaine, affirmant avoir des « indications » que les insurgés accepteront la trêve, « mais pas de certitude ».
« Solution politique »
La rencontre de vendredi entre M. Kerry et ses homologues des six pays du Conseil de coopération du Golfe – Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar –, a permis de « compléter un peu les détails » du dispositf. Les conditions sont les suivantes : ni bombardement, ni tir, ni mouvement de troupe ou manœuvre pour se repositionner, ni aucun déplacement d’armes lourdes.
Le secrétaire d’Etat a cependant souligné que ce cessez-le-feu ne marquait pas la fin complète des hostilités. Il a ainsi insisté sur la nécessité que les belligérants s’assoient à la table des négociations. « Seule une solution politique par les Yémenites et pour les Yéménites peut mettre un terme à la crise. »
L’Arabie saoudite dirige une campagne militaire aérienne depuis le 25 mars contre les rebelles chiites. Les bombardements ont coûté la vie à au moins 646 civils, selon l’ONU.
Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters