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Modèles Peugeot devant une concession à Téhéran. PSA Peugeot Citroën discute avec le constructeur iranien Iran Khodro , son partenaire, en vue d'une collaboration plus poussée en cas de levée des sanctions à l'encontre de Téhéran, selon le journal allemand Manager Magazin, qui cite le directeur général de la marque Peugeot, Maxime Picat. ./Photo d'archives/REUTERS/Morteza Nikoubazl

FRANCFORT (Reuters) – PSA Peugeot Citroën discute avec le constructeur iranien Iran Khodro en vue d’une collaboration en cas de levée des sanctions à l’encontre de Téhéran, selon le journal allemand Manager Magazin, qui cite le directeur général de la marque Peugeot, Maxime Picat.

« Nous discutons toutes les semaines avec nos partenaires iraniens pour déterminer comment et quand nous pourrons commencer nos activités », a déclaré Maxime Picat lors d’une interview, selon le mensuel.

L’Iran et les grandes puissances ont conclu début avril à Lausanne un accord visant à encadrer le programme nucléaire iranien pendant au moins dix ans, premier pas vers un règlement définitif qui pourrait mettre fin à douze ans de tensions.

« Nous envisageons le lancement d’une coentreprise avec Khodro, avec laquelle nous pourrions couvrir l’ensemble du spectre, de l’achat à la fabrication en passant par la vente de pièces détachées », a déclaré le représentant de la marque au lion selon Manager Magazin.

Peugeot, dont les ventes annuelles en Iran s’élevaient à 400.000 véhicules avant l’instauration des sanctions, compte dans un premier temps exporter d’Europe des modèles haut de gamme afin « de renforcer son image en Iran », avant de tenter de fabriquer à nouveau des modèles moins onéreux sur place, à moyen terme, ajoute-t-il.

(Maria Sheahan, Myriam Rivet pour le service français, édité par Patrick Vignal)

http://fr.reuters.com