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droit humanitaire international, Droit International, provinces de Saada et d'Hajja, Yemen
(avec Reuters)
La coalition formée à l’initiative de l’Arabie saoudite a mené 130 raids aériens ces dernières 24 heures
La coalition formée à l’initiative de l’Arabie saoudite a annoncé samedi avoir mené 130 raids aériens ces dernières vingt-quatre heures dans les provinces de Saada et d’Hajja, bastions des rebelles houthis dans le nord du Yémen.
Le coordinateur des opérations humanitaires de l’Onu au Yémen, Johannes van der Klaauw, a affirmé dans un communiqué que les frappes contre la ville de Saada, capitale de la province du même nom, étaient contraires au droit international.
« Le bombardement aveugle de zones habitées, avec ou sans avertissement préalable, est contraire au droit humanitaire international », a-t-il dit.
Le gouvernement de Ryad avait promis de lourdes représailles après les tirs de l’artillerie des miliciens chiites sur des villages saoudiens proches de la frontière qui ont fait dix morts cette semaine.
Le général saoudien Ahmed Asseri, porte-parole de la coalition, a précisé que les raids avaient visé une centaine de positions rebelles, ainsi que des blindés et des véhicules militaires.
L’aéroport international de Sanaa, la capitale, a de nouveau été touché, a dit un responsable yéménite. Des frappes ont également visé des objectifs dans la province d’Ibb, dans le centre du Yémen, ont rapporté des habitants.
A Aden, la grande ville portuaire du sud du pays, les combats se sont poursuivis vendredi et samedi dans les quartiers du centre.
Dans la province de Chaboua, à l’est d’Aden, quatre hommes dont un chef présumé d’Al Qaïda ont été tués dans une attaque de drone, ont dit les autorités locales.
De passage à Paris vendredi, le ministre saoudien des Affaires étrangères Abdel al Djoubeir a annoncé qu’une trêve humanitaire entrerait en vigueur mardi soir à condition que les rebelles s’y tiennent aussi.
Soutenue par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, la coalition arabe bombarde depuis le 26 mars les houthis et leurs alliés, notamment des soldats fidèles à l’ancien président Ali Abdallah Saleh, pour ramener au pouvoir le président yéménite Abd-Rabbou Mansour Hadi, qui s’est réfugié à Ryad.
(avec Reuters)
