Le département d’Etat américain a annoncé vendredi 29 mai le retrait de Cuba de la liste des pays soutenant le terrorisme. Cette mesure, qui s’inscrit dans le cadre du rapprochement entre La Havane et Washington amorcé en décembre, avait été souhaitée par le président Barack Obama le 14 avril. Le gouvernement cubain de Raul Castro avait posé cette condition comme préalable au rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays, rompues depuis 1961.

Cuba figurait depuis 1982 sur le document, au côté de la Syrie, du Soudan et de l’Iran. L’administration Reagan l’y avait placée pour son soutien aux séparatistes basques d’Euskadi ta Askatasuna (ETA) et aux rebelles des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Grâce à ce retrait, l’île pourra à nouveau prétendre à des financements d’organismes internationaux, à l’ouverture d’une ambassade aux Etats-Unis, ou encore, à l’accès au système bancaire américain.

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