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abus de biens sociaux, Assya Asset Management, Dominique Strauss-Kahn, Leyne Strauss-Kahn & Partners, tribulation judiciaire
Avec un volet important à Genève. A propos de la faillite retentissante de Leyne Strauss-Kahn & Partners en novembre dernier.
Dominique Strauss-Kahn (Il ne reste que des dettes du projet de fonds DSK Global Investment)
Un compte twitter ouvert hier, un tweet unique et plus de 32.000 followers en quelques heures. Le moins que l’on puisse dire est que Dominique Strauss-Kahn est très suivi.
Relaxé par le tribunal correctionnel de Lille, il n’en a pas fini avec la justice. Il lui reste à affronter les tribunaux luxembourgeois pour la faillite en novembre dernier de Leyne Strauss-Kahn & Partners (LSK), suite au suicide de son associé Thierry Leyne.
A Genève, la société Assya Asset Management, filiale à 100% de LSK, a été dissoute par suite de faillite prononcée par jugement du Tribunal de première instance le 19 février.
A Paris, Dominique Strauss-Kahn a liquidé sa société de conseil Parnasse International en avril, pour se recentrer sur la société marocaine, également appelée Parnasse International et actionnaire de LSK à 20%.
Mais c’est au Luxembourg que se joueront les prochaines étapes. Cette fois-ci, Dominique Strauss-Kahn est à la fois du côté du manche et de celui de la lame. Côté manche, il a déposé plainte contre X pour abus de biens sociaux auprès du procureur d’Etat luxembourgeois, en marge d’une plainte similaire déposée par les autres administrateurs de LSK (comme l’explique le site luxembourgeois Paperjam). Côté lame, l’Administration des contributions directes exige que les administrateurs de Leyne Strauss-Kahn remboursent les impôts impayés sur les salaires, car ils sont considérés comme codébiteurs solidaires, même s’ils refusent cette responsabilité. Une position contestée, toujours selon Paperjam, par le directeur de l’Administration luxembourgeoise des contributions, qui précise que les membres du conseil d’administration de LSK, ne peuvent pas «s’exonérer en invoquant une prétendue faute d’un tiers», en se déchargeant sur le défunt Thierry Leyne.
Du grand projet de fonds d’investissement alternatif DSK Global Investment macro long term de 2 milliards de dollars géré par Assya Capital Luxembourg, il ne reste que des dettes. Et un troisième épisode de la série StraussKahn Forever.
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