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Le président de la Commission européenne, qui s’estime « trahi », affirme que l’élan de compromis a été brisé par la volonté du Premier ministre grec d’organiser un référendum en Grèce, et n’ouvre pas de nouvelle porte de négociation à Athènes.
La majorité des marchés boursiers sont dans le rouge ce lundi, plombés par les craintes d’un défaut de paiement de la Grèce après l’échec des négociations avec les créanciers, mais n’enregistrent aucun mouvement de panique. Alors que Paris a ouvert en baisse de 4,70 % avant de se reprendre un peu, celle de Francfort cédait 3,3 %, celle de Milan 1,92 % et l’indice Euro Stoxx 50, qui regroupe les principales valeurs de la zone euro, reculait de 3,45 %. La Bourse d’Amsterdam a ouvert, lundi, sur une chute de 4,10 % et celle de Madrid dans le rouge de 4,7 %.
Bien qu’il dise s’être « senti trahi » par Athènes, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a appelé à la mi-journée les Grecs à voter « oui » au référendum, prévu dimanche, sur les propositions des créanciers.
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15h05 : un eurodéputé du Syriza met en garde contre « la rupture avec les créanciers »
Kostas Chryssogonos, eurodéputé et cadre du Syriza, appelle le gouvernement d’Alexis Tsipras à continuer la négociation, estimant qu’une rupture avec les créanciers « conduirait la Grèce à un programme d’austérité pire ».
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14h13 : Athènes répond à Juncker en semblant douter de sa « sincérité »
Le gouvernement grec a répondu de façon lapidaire aux propos du patron de la Commission européenne Jean-Claude Juncker en mettant en cause sa « sincérité », qualité jugée « nécessaire » dans une négociation, selon la formule du porte-parole du gouvernement Gabriel Sakellaridis, dans une sommaire déclaration écrite en réponse à l’intervention de Jean-Claude Juncker, qui a notamment dit se sentir « trahi » car ses efforts ont été insuffisamment pris en compte par les Grecs.
Dans le même temps, le gouvernement grec a indiqué que le Premier ministre s’était entretenu avec le président de la Commission avant que celui-ci ne prenne la parole depuis Bruxelles, et qu’il avait également été appelé par le président du parlement européen Martin Schulz. Aux deux hommes, Alexis a renouvelé sa demande d’une « extension de quelques jours » du plan d’assistance à la Grèce (qui se termine le 30 juin), le temps que se tienne le référendum prévu dimanche, afin de préserver l’équilibre du système bancaire grec à court de liquidité.
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13h45 : Merkel en appelle au « compromis »
« Si l’euro échoue, l’Europe échoue », a déclaré Angela Merkel devant des représentants de son parti conservateur à Berlin. « Si nous perdons la capacité à trouver des compromis, alors l’Europe est perdue », a-t-elle lancé sans commenter les derniers développements et en prononçant le mot « Grèce » pour sa première prise de parole publique après l’échec des négociations entre la Grèce et ses créanciers. Reconnaisant que « le regard du monde entier » était ces jours-ci rivé sur l’Union européenne, la chancelière a poursuivi : « Nous pourrions abandonner » (…) « mais je dis: à moyen et long terme nous en souffririons » car »si nous ne restons pas unis nous n’arriverons pas à nous faire entendre dans le monde ».
_________________________________________________________13h08 : Sarkozy appelle l’Europe à ne pas céder face à la Grèce
L’ancien président français Nicolas Sarkozy a appelé lundi à ne pas céder face au gouvernement grec après la rupture des négociations entre Athènes et ses créanciers, dénonçant l’ « irresponsabilité » du Premier ministre Alexis Tsipras. « Que l’Europe, l’euro donne le sentiment de céder et c’est la crédibilité de tout le système européen qui sera emportée », a averti l’ex-président de la République en visite à Madrid à l’invitation de l’ancien chef du gouvernement conservateur José Maria Aznar.
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12h54 : Jean-Claude Juncker n’ouvre pas de nouvelle porte de négociation à Athènes
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui s’estime « trahi », affirme que l’élan de compromis a été brisé unilatéralement par la volonté du Premier ministre grec d’organiser un référendum en Grèce, et n’ouvre pas de nouvelle porte de négociation à Athènes. Jouer « une démocratie contre 18 n’est pas une attitude qui convient à la Grèce », et les créanciers ne proposent pas « un paquet d’austérité stupide », s’est-il défendu. « Je demanderai aux Grecs de voter « oui », indépendamment de la question posée », a-t-il dit. Il promet toutefois d’explorer toutes les possibilités pour éviter un « Grexit ».
12h31 : Un accord sur la Grèce peut encore être trouvé, selon le ministre espagnol de l’Economie
Le ministre espagnol de l’Economie Luis de Guindos a estimé lundi que la Grèce et ses créanciers pouvaient encore parvenir à un accord d’ici à mardi soir, date à laquelle expire le programme d’aide actuel à Athènes. « Il reste encore du temps, le deuxième programme de la Grèce expire mardi soir, ce qui signifie qu’il nous reste 48 heures et je pense qu’il peut toujours y avoir des négociations », a-t-il déclaré.
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11h48 : La Macédoine prend des mesures pour se protéger de la crise grecque
Premier pays voisin de la Grèce à prendre une initiative concrète afin de se protéger contre l’instabilité financière qui menace Athènes, la Macédoine a introduit des « mesures préventives », en demandant notamment aux banques du pays de retirer les dépôts qu’elles détiennent dans des banques grecques. Ces dispositions prises par la Banque centrale de Macédoine seront en vigueur pour une durée de six mois, a-t-on précisé.
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11h42 : Angela Merkel à son parti : c’est à la Grèce de bouger
La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré, lundi, lors d’une réunion des dirigeants de son parti, l’Union chrétienne-démocrate (CDU) que c’était à la Grèce de bouger pour sortir de l’impasse où elle se trouve avec ses partenaires de la zone euro, selon des personnes présentes à la réunion. Les décisions concernant la Grèce, a déclaré la chancelière à ses collègues de la CDU, ne peuvent être prises qu’au jour le jour, compte tenu du niveau actuel d’incertitude, rapportent les participants. La chef du gouvernement est prête à poursuivre les discussions avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras s’il le souhaite, a toutefois ajouté un porte-parole du gouvernement allemand.
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10h29 : Selon Hollande, la France n’a rien à craindre de la crise grecque
« Je souhaite, si les Grecs en décide, que cette négociation puisse reprendre », a expliqué François Hollande à la sortie du Conseil restreint qu’il avait convoqué pour faire le point sur la crise grecque . « La France est toujours prête à agir mais ne peut le faire que s’il y a une volonté commune ». Le chef de l’Etat a également souhaité rassurer les Français en affirmant que « la France n’a rien à craindre de la crise grecque » car son économie est « robuste ».
9h35 : Pékin préférerait que la Grèce reste dans la zone euro
La Chine préférerait que la Grèce reste dans la zone euro, a fait savoir lundi le ministère chinois des Affaires étrangères par sa porte-parole. « La zone euro a la sagesse et la capacité pour résoudre la crise de la dette grecque », a ajouté la porte-parole, Hua Chunying. Dans une interview accordée à plusieurs journaux européens datés de lundi, le Premier ministre chinois Li Keqiang indique que l’Union européenne a le soutien de la Chine en ce qui concerne le dossier grec, Pékin ayant intérêt à une Europe unie et un euro fort.
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9h00 La Bourse de Paris ouvre en baisse de 4,70 %.La majeure partie des Bourses de valeurs ouvrent dans le rouge. Alors que Paris a ouvert en baisse de 4,70 % avant de se reprendre un peu, celle de Francfort cédait 3,3%, celle de Milan 1,92% et l’indice Euro Stoxx 50, qui regroupe les principales valeurs de la zone euro, reculait de 3,45%. La Bourse d’Amsterdam a ouvert lundi sur une chute de 4,10%.
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8h25 : Feu vert européen au contrôle des capitaux en GrèceLa Commission européenne a donné ce lundi son autorisation à la mise en place d’un contrôle des capitaux en Grèce en jugeant que ce pays pouvait s’affranchir provisoirement des règles européennes afin de protéger son secteur bancaire.
« Dans les circonstances actuelles, la stabilité du système financier et bancaire en Grèce constitue un élément primordial d’intérêt public et de politique publique qui semble justifier l’instauration de restrictions provisoires sur les mouvements de capitaux », dit le commissaire européen aux services financiers, Jonathan Hill, dans un communiqué.
_______________________________________________7h50 : le référendum grec est « un moment démocratique que nous devons respecter », selon Moscovici
Invité ce lundi sur RTL, Pierre Moscovici, Commissaire européen aux affaires économiques et financières, a décidé d’afficher une certaine confiance dans le dossier grec. Interrogé pour savoir s’il était « optimiste », il a cependant préféré répondre qu’il était avant tout « volontaire ».
« Nous sommes à quelques centimètres d’un accord. Je souhaite que nous sortions de l’impasse », a-t-il notamment expliqué en affirmant que la porte était ouverte aux négociations et que l’ « on est pas en train d’imposer une nouvelle vague d’austérité ».
Mais il entend respecter le choix des Grecs même s’il préférerait que le Premier ministre grec, Alexis Tsipras appelle les électeurs à dire « oui » à ce référendum. « Le référendum grec sur les réformes à faire est un moment démocratique que nous devons respecter », explique-t-il.