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Avec la disparition de Charles Pasqua nous perdons une figure du gaullisme, un compagnon de la France toujours libre, la France populaire et fière de son drapeau et de ses valeurs.
Charles Pasqua incarnait l’autorité de la République à une époque ou il était de bon ton de moquer la loi. Il incarnait la souveraineté nationale en un temps où il était à la mode de célébrer la mondialisation « heureuse ». Aujourd’hui, personne n’oserait dire qu’il était totalement d’un autre temps.
L’homme était chaleureux avec tous ; il était expert des arcanes politiques mais aussi des faiblesses et des forces humaines. Sa faconde ensoleillait la grisaille de l’univers politico-médiatique. Avec lui, pas de langue de bois : la France était la France debout et la République était non négociable. Charles, c’était une voix rocailleuse, un regard malicieux, une colère tendre pour la nation qu’il aimait.
Ce soir, sa mort « me fend vraiment le coeur ».
J’adresse à sa famille et à ses amis l’expression de mes sentiments attristés.
La mort de Charles Pasqua me fend vraiment le coeur