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L’euro aux calendes grecques ?
Par un referendum fracassant ( plus de 60% pour le NON), le peuple grec vient de jeter un sacré coup de pied dans la fourmilière technocratique et oligarchique de l’Europe. Les insectes élitistes courent de partout pour essayer de réparer les dégâts : Angelina Merkel accourt à Paris voir son copain François. Que vont-ils se dire ? Pas grand-chose, le mal est fait, l’Euro est occis, l’Europe a une importante fissure politique. Tsipras a joué et il a gagné en stature avec de bonnes cartes en main car il a les Grecs derrière lui. Cette partie de poker menteur va être serrée cette semaine.
Mais à qui la faute de cette catastrophe géopolitique ? A tous, aux fondateurs et en France à nos dirigeants. Il n’y avait plus de de Gaulle à la tête de l’état pour la mener à travers tempêtes et typhons. Le dernier en date, Hollande est mollasson, toujours prêt à baisser culotte. Il n’a pas de colonne vertébrale et croit que l’Europe est le paradis rêvé. Il cédera à Merkel, la nouvelle femme de fer comme Giscard avait cédé devant Thatcher.
Y a-t-il des solutions ? Bien sûr et elles peuvent être mises en place rapidement : d’abord sortir la Grèce de l’Euro qui n’est plus magique mais maudit. Dans ma vie, j’ai vu plusieurs fois la France changer de monnaie, vieux francs en nouveaux francs puis en euros et on n’en est pas morts ! De plus dans l’ombre guettent la Russie et la Chine prêtes à intervenir financièrement ( la Chine en a les moyens) contre l’utilisation du Pirée par leur flotte respective. Ce serait un coup dur pour l’OTAN. Mais dans l’Histoire tout peut se faire, on ne peut revenir dessus mais elle se répète et les alliances sont aussi éphémères que le temps.
A bon entendeur salut !
Groupe Gaulliste Sceaux 