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Éric Verhaeghe, l'Allemagne, La bataille du Grexit, La grèce

La bataille du Grexit continue en coulisses et l’Allemagne n’a toujours pas désarmé. Le ministre de l’Economie, le cruel Dr Schaüble, a encore une fois avancé ses pions:
« Nous avons franchi une étape supplémentaire », a déclaré le ministre allemand des Finances à l’antenne de la radio Deutschlandfunk en réaction à l’adoption au cours de la nuit par le Parlement grec des réformes exigées par les autres pays de la zone euro.
« C’est une étape importante », a-t-il dit tout en ajoutant que de nombreux économistes doutaient de la possibilité pour la Grèce de sortir de ses difficultés sans une décote sur sa dette. Or une telle décote est incompatible avec les traités sur l’appartenance à la zone euro, a poursuivi Wolfgang Schäuble, ce qui signifie à ses yeux que la Grèce aurait à abandonner provisoirement la monnaie unique.
« Mais ce serait peut-être la meilleure voie à suivre pour la Grèce », a-t-il dit.
L’allègement de la dette grecque ne peut passer que par un Grexit… Astucieux!
De son côté, le directeur général du MESF, Klaus Regling, a alerté sur les risques d’effondrement du système bancaire grec dans l’hypothèse où, le 20 juillet, le pays ne disposerait pas d’un prêt relais…
Tsipras n’est donc pas encore assuré de disposer des soutiens financiers nécessaires dès cette semaine, même en ayant adopté les premières mesures exigées par l’Union.
Malheur aux vaincus!