Tandis que François Hollande défend encore les 35 heures, les salariés de SMART choisissent d’en sortir pour mieux protéger leurs emplois et gagner en compétitivité. Le résultat du référendum organisé sur le site de Hambach, est une leçon pour tous ceux, syndicats et politiques, qui pensent que les salariés sont viscéralement attachés aux 35 heures.
Avec courage, les personnels de SMART ont choisi de travailler plus pour sécuriser leurs emplois face à leurs concurrents. Cher à la gauche, le tabou des 35 heures ne résiste pas au bon sens des salariés qui savent qu’il vaut mieux se retrousser les manches plutôt que d’écouter les promesses de croissance du gouvernement.
On croit les Français exténués, conservateurs, alors qu’ils ont de la vaillance et de la clairvoyance. A Hambach, ils font leur «révolution» tandis qu’à l’Elysée on attend un improbable infléchissement de la courbe du chômage. Le mouvement vient d’en bas, là où les idéologies et les dogmes ne passent plus.
Dans nos entreprises et dans les files de pôle emploi, chacun sent que notre modèle économique nous étouffe et nous paupérise. La lucidité gagne du terrain. Le temps est venu de proposer aux Français une libération du travail pour produire plus, innover plus et gagner plus.
