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Par Astrid Gouzik

IBM France, Bois-Colombes, « quand les plus jeunes apportent leur competence aux seniors » – Sébastien Sindeu
- L’âge et le genre restent les motifs de discrimination les plus couramment craints
« En 2015, 36 % des salariés français qui pensent pouvoir être victime d’une discrimination, le seraient à raison de leur âge (un chiffre qui s’élève à 67 % chez les plus de 50 ans), 18 % à raison de leur genre (34 % pour les femmes contre 6 % pour les hommes) ».
Mais selon le Medef, la situation semble s’être améliorée pour le recrutement des séniors et concernant l’accès aux postes clés pour les femmes et mères d’enfants en bas âge.
- Plus nombreux à appartenir à une minorité
Autre fait notable pour ce cru 2015. Les salariés qui pourraient être victimes de discrimination sont plus nombreux. 37% des sondés considèrent appartenir à une minorité, contre 30% l’an dernier, principalement à cause de leur âge, de leur handicap ou état de santé.
- Le look, un critère de choix
75% des Français considèrent que le look est un facteur de réussite en entreprise.
Au delà des seuls vêtements, l’apparence physique globale est un critère selon les sondés. « La couleur de peau, le poids et la beauté prennent une ampleur jamais atteinte, y compris pour des postes en back office », note l’organisation patronale dans son baromètre.
- Le port de signes religieux visibles pose problème selon les sondés
43% des salariés interrogés considèrent qu’il est peu probable qu’une personne portant un signe religieux visible soit recrutée dans leur entreprise. L’affichage des convictions religieuses serait fortement discriminant. Un salarié sur deux juge même que son accès à un poste à responsabilité pourrait être compromis.
- L’état de santé, un critère discriminant mais qui inquiète peu les salariés
Parmi les sondés déclarant pouvoir être un jour discriminés, 15% estiment qu’ils le seront à cause de leur état de santé. Pourtant ce sujet n’apparaît qu’au 9ème rang des sujets sur lesquels les entreprises doivent intervenir « comme si cette situation était normale et acceptée », commente le Medef.
Les salariés « sont partagés sur la réaction de l’entourage de travail suite à l’éviction d’un collègue en raison de l’annonce de sa maladie. Cette situation jugée probable à plus de 50 % suscite peu d’indignation. Elle semble même naturelle à un salarié sur quatre qui pense que cette décision est salutaire pour le salarié ».