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Le Premier ministre britannique, David Cameron, s’est félicité d’un « nombre énorme de contrats », dont le principal concerne EDF avec l’EPR d’Hinkley Point.
« Un nombre énorme de contrats totalisant presque 40 milliards de livres » (environ 50 milliards d’euros). Le Premier ministre britannique, David Cameron, n’a pas caché sa satisfaction pour annoncer la signature de divers contrats industriels avec la Chine, mercredi. Son intention était claire : profiter de la visite de quatre jours du président chinois Xi Jinping dans le Royaume pour signer le début d’une « ère dorée » dans les relations entre les deux pays.
L’accord le plus important et le plus médiatique concerne évidemment le nucléaire, avec le feu vert donné à la construction de deux réacteurs EPR à Hinkley Point, en associant EDF et deux groupes chinois. En parallèle, d’autres contrats ont été signés pour la construction d’autres centrales, dont la première en Occident à utiliser la technologie chinoise Hualong.
Relation privilégiée
Au total, les entreprises britanniques ont signé pour 40 milliards de livres sterling de contrats avec leurs partenaires chinois. Le croisiériste Carnival a signé un accord de coentreprise avec CSSC et CIC pour exploiter une flotte de paquebots destinés au marché chinois, le motoriste Rolls Royce a conclu un contrat de vente et d’entretien de moteurs avec HNA (2,4 milliards de dollars), tandis que le pétrolier BP a signé un accord cadre avec CNPC, notamment dans les gaz de schiste en Chine, et un contrat de vente de gaz naturel liquéfié à China Huadian, de 10 milliards de dollars sur vingt ans.
De quoi renforcer la position de la Grande-Bretagne comme première destination européenne pour les investissements chinois : la Chine était le quatrième investisseur étranger outre-Manche en nombre de projets l’an dernier, derrière les Etats-Unis, la France et l’Inde. Selon le cabinet Pinsent Masons, plus de 100 milliards de livres de capitaux chinois devraient affluer d’ici à 2025.