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Après avoir surendetté la ville sous prétexte qu’il fallait toujours plus de services publics, le maire monte au créneau en se lamentant des baisses des dotations de l’État.  » Nous ne demandons pas l’aumône» écrit-il dans sa lettre mensuelle. Les élus sont depuis des années parfaitement informés de ces baisses des dotations. S’en plaindre aujourd’hui est une tactique grossière visant a préparer les scéens à d’inévitables augmentations d’impôts.

Belle excuse. Ce ne sera pas de sa faute mais de celle de l’État! Belle aubaine.

Maire adjoint de 2001 à 2008 et délégué de Sceaux jusqu’en 2014, j’ai alerté sur les dérives de nos finances locales. D’où l’indépendance que j’ai prise. Sans dire qu’une ville doit être gérée comme une entreprise, un minimum de bon sens s’impose. Quand cesserons-nous de gérer sur la dette et sur de l’argent que l’on compte avoir? Anticiper est le maitre-mot. Les remises en cause sont apparemment
bien difficiles pour certains élus.

 

Christian Lancrenon, conseiller  municipal, christian@lancrenon.fr

Source: Sceaux Mag n° 463 – Novembre 2015 – TRIBUNES