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Une rose plantée dans un impact de balle rue de Charonne à Paris
103 des personnes tuées dans les attentats vendredi soir à Paris ont été identifiées, a indiqué dimanche Manuel Valls, à l’issue d’une visite au centre d’accueil pour les familles de victimes, à l’Ecole militaire.
« Il y a eu 103 corps identifiés, il y a 20 à 30 personnes qui n’ont pas été encore identifiées. Elles le seront dans les heures qui viennent. C’est ce temps-là qui est insupportable » pour les familles, a déclaré le Premier ministre, entouré des ministres de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, et de la Défense, Yves le Drian.
Le suspect monténégrin arrêté en Allemagne avec des explosifs et des kalachnikovs dans son véhicule refuse de s’exprimer sur les attaques à Paris, affirme être étranger aux armes saisies et avoir simplement voulu visiter la Tour Eiffel, a annoncé la police dimanche.
« Nous voulons parler (des attaques de Paris) avec lui, mais il ne veut pas parler. En tout cas pas sur ce thème », a dit un porte-parole de la police bavaroise qui ne peut dès lors dire si l’homme est lié aux attentats.
Les autorités ont indiqué samedi qu’une adresse en France avaient été retrouvée sur un papier dans la voiture et dans son GPS, tout comme huit fusils d’assaut, trois armes de poing et 200 grammes d’explosif.
Le suspect, un Monténégrin de 51 ans, aurait affirmé avoir voulu se rendre en France pour « visiter la tour Eiffel » et n’avoir « aucune connaissance (de la présence) d’armes et d’explosif » dans sa voiture, selon un communiqué de la police bavaroise.
Nicolas Sarkozy va demander « un report » de plusieurs mois de la COP21, la conférence de Paris sur le climat, qui doit se tenir du 30 novembre au 11 décembre, ont indiqué dimanche à l’AFP des sources proches du parti.
« La maintenir, c’est prendre des risques incroyables » et « ce n’est pas raisonnable », a-t-on ajouté de mêmes sources. Pour protéger les près de 120 chefs d’Etat et de gouvernement attendus dans la capitale, « il faut des centaines de milliers de policiers ».
Nicolas Sarkozy a demandé dimanche à l’Union européenne « une nouvelle politique d’immigration », tout en soulignant qu' »il n’y a pas de lien, naturellement » avec les attentats.
« Sur le plan européen, l’Europe doit se ressaisir et déterminer les conditions d’une nouvelle politique d’immigration », a déclaré l’ancien chef de l’Etat au sortir d’un entretien de plus d’une heure à l’Elysée avec François Hollande après les attentats visant Paris. « Il n’y a pas de lien naturellement, mais enfin le problème se pose », a-t-il affirmé.
Plusieurs fusils d’assaut Kalachnikov, du même type que ceux utilisés dans les attentats à Paris vendredi soir, ont été découverts dans la voiture Seat noire retrouvée à Montreuil, une commune limitrophe de la capitale, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.
Par ailleurs, un total de sept personnes, membres de la famille d’un des kamikazes, Omar Ismaïl Mostefaï, avec qui il était en rupture, étaient par ailleurs dimanche en garde à vue, selon cette source. Des témoins ont fait état d’une Seat noire utilisée par les assaillants sur trois sites des attaques contre des bars et restaurants dans l’Est parisien.
#ATTENTATS Dans la rue où la Seat recherchée a été retrouvée à Montreuil.
L’ancien président Nicolas Sarkozy a demandé dimanche à François Hollande des « modifications drastiques » de la politique de sécurité, à l’issue d’un entretien de plus d’une heure à l’Elysée avec son successeur après les attentats de Paris.
« J’ai dit au président Hollande qu’il me semblait que nous devions construire des réponses adaptées, ce qui veut dire une inflexion de notre politique étrangère, des décisions au plan européen et des modifications drastiques de notre politique de sécurité », a-t-il déclaré.
Les pompiers publient une vidéo de leurs interventions pendant les attentats
Le président du MoDem François Bayrou a estimé dimanche, deux jours après les attentats à Paris, qu' »on a besoin d’une unité nationale très forte », alors que François Hollande doit recevoir dans la journée les représentants du Parlement et chefs de partis.
« Dans les circonstances que nous traversons, on a besoin d’une unité nationale très forte et cette unité c’est naturellement le président de la République en fonction qui l’assume », a déclaré François Bayrou sur France Info. « Les responsables politiques doivent autour du gouvernement et des forces de sécurité se regrouper ».
Ils doivent aussi, a poursuivi le maire de Pau, « échanger des idées sur ce que la suite pourra être, sur les changements qu’il faudra nécessairement apporter à notre organisation de sécurité et de défense », parce que « nous sommes entrés dans une nouvelle époque, dans une nouvelle ère ». « Et cette nouvelle époque et cette nouvelle ère, elle oblige une organisation différente de la société française ».
L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, est arrivé dimanche à 10h au palais de l’Elysée, pour une rencontre en tête-à-tête avec le chef de l’Etat sur la situation après les attentats meurtriers à Paris vendredi soir.
François Hollande a descendu les marches du perron pour accueillir son prédécesseur à l’Elysée, reçu avant l’ensemble des responsables parlementaires et présidents de parti. Les deux hommes ont ensuite échangé une poignée de mains.
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C’est la seconde fois depuis 2012 que François Hollande s’entretient en tête-à-tête avec l’ancien chef de l’Etat, la première rencontre ayant eu lieu après les attentats de janvier dernier.
L’entretien avec Nicolas Sarkozy est pour François Hollande le premier d’une longue série de rendez-vous, tout au long de la journée avec les représentants du Parlement et chefs de partis.



