Étiquettes
Au moins quatorze personnes ont été interpellées au cours du week-end, certaines faisant partie de l’entourage du seul terroriste identifié, Ismaël Omar Mostefaï, d’autres résidant dans la commune de Molenbeek-Saint-Jean, près de Bruxelles.
La piste qui mène en Belgique. L’enquête française s’oriente définitivement vers la Belgique et, en particulier, vers deux frères français qui y résident. L’un d’entre eux était le kamikaze qui s’est fait exploser sur le boulevard Voltaire. Le deuxième, présent à Paris au moment des attaques, est actuellement recherché et fait l’objet d’un mandat d’arrêt international.
Les deux frères apparaissent sur les contrats de location des deux véhicules immatriculés en Belgique et utilisés lors des attaques, une Volkswagen Polo retrouvée devant le Bataclan et une Seat Leon découverte à Montreuil avec trois kalachnikovs à bord.
Celui qui est recherché a été contrôlé au volant d’une voiture en France, vendredi vers 21 heures, puis relâché, les gendarmes n’ayant rien noté de suspect. Policiers et gendarmes ne trouvent plus sa trace, ni en France ni en Belgique. Un mandat d’arrêt international a été lancé.
Un troisième frère a été interpellé samedi à Molenbeek-Saint-Jean, la police belge pensant qu’il s’agissait de l’individu ayant loué la Polo. Il ne serait en fait pas impliqué dans les attentats de Paris et a été libéré.
Un kamikaze français identifié. L’un des sept terroristes tués, un Français né en 1985, a été identifié grâce à des traces qu’il a laissées dans le carnage du Bataclan. Il s’agit d’Ismaël Omar Mostefaï, un homme de 29 ans natif de Courcouronnes, dans l’Essonne, qui vivait ces dernières années dans le quartier de La Madeleine, à Chartres (Eure-et-Loir). Il a été condamné à huit reprises, sans jamais être incarcéré. Il avait fait l’objet d’une « fiche S » pour radicalisation en 2010, mais n’avait « jamais été impliqué dans un dossier de filière ou d’association de malfaiteurs terroriste ».
Sept personnes de son entourage ont été interpellées et placées en garde à vue à Bondoufle (Essonne) et Romilly-sur-Seine (Aube), comme cela est prévu par la procédure dans de telles enquêtes. Ces gardes à vue de routine ne préjugent en rien de leurs implications dans les attaques.
Un passeport trouvé. L’enquête a confirmé qu’un passeport syrien avait été retrouvé à proximité d’un des kamikazes de Saint-Denis, sans que le lien avec son propriétaire ait encore été formellement établi. Il appartient à un Syrien né en 1990, qui n’était pas connu des services de renseignement français.
Appel à témoins : la police recherche un individu impliqué dans les attaques
[AppelàTémoin] La #PJ recherche 1 individu susceptible d’être impliqué ds les attentats du 13/11/2015 #ParisAttacks
