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Un assaut a été lancé dans la nuit à Saint-Denis. L’opération a été lancée aux alentours de 4h30. Une fusillade a éclaté à ce moment-là. Le quartier concerné à Saint-Denis, sur la rue de la République, à proximité de la place Jean-Jaurès, est entièrement bouclé par un important dispositif policier. Plusieurs suspects se sont retranchés dans un appartement situé à l’angle de la rue de la République et de la rue de Corbillon. Plusieurs policiers ont été blessés dans cet assaut. Des explosions successives ont retenti vers 7h30.

Une dizaine de policiers est entrée dans l’Église St Denis de l’Estrée, dite église Neuve de Saint-Denis, après avoir fracassé la porte latérale gauche à coup de hache, indique notre journaliste sur place Frédéric Picard.

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11 h 42

09 h 42

Toujours selon BFM TV, un chien de la police aurait été tué. Les forces de l’ordre l’avaient fait entrer dans l’appartement pour évaluer la menace à l’intérieur. L’animal a été tué alors qu’il pénétrait sur les lieux de l’attaque.

09 h 34

Une source policière affirme au Figaro qu’aucun civil n’a été tué dans les échanges de tirs, contrairement à une information d’Europe 1 donnée précédemment et qui faisait état d’un mort.

09 h 33

Selon BFM TV, les hommes du Raid et de la BRI fouillent l’immeuble où étaient retranchés les forcenés. Ils craignent que l’endroit ne soit piégé.

9 h 20 – Sabine témoigne : On voyait des balles, des lumières, des lasers

« On voyait des balles, des lumières, des lasers qui pointaient vers nous, il y avait des explosions. On sentait vraiment l’immeuble qui bougeait. » C’est une scène de guerre qu’a décrite Sabrine, qui réside à Saint-Denis au nord de Paris, mercredi matin sur Europe 1. Cette dernière habite dans l’appartement situé juste en dessous de celui où s’étaient retranchés un groupe de suspects recherchés dans le cadre de l’enquête sur les attentats de vendredi. « Les policiers ont fermé la porte pour que je ne puisse pas sortir. Ils ont dit de rester allongée par terre, de ne pas bouger et d’éteindre toutes les lumières. C’est ce que j’ai fait : je me suis cachée, j’ai essayé d’aller aux toilettes mais, puisqu’il y avait des explosions, j’ai entendu le toit des toilettes qui allait exploser… Je suis sortie des toilettes, j’ai essayé de me protéger avec la porte de la chambre. On est restés comme ça avec mon bébé », a raconté Sabrine.

9 h 11

Regardez des images de l’opération qui a eu lieu ce matin à Saint-Denis.

 

9 h 9 – Un civil touché ?

Selon Europe 1, un civil aurait été mortellement touché par une balle perdue.

9 h 4 – Écoles et collèges fermées

Les écoles et les collèges du centre-ville de Saint-Denis n’ouvriront pas leurs portes mercredi, confirme la préfecture. Les salariés travaillant à Saint-Denis sont priés de ne pas se rendre sur leur lieu de travail. Les habitants de Saint-Denis qui travaillent à l’extérieur sont priés, eux aussi, de rester chez eux.

9 h 2

Le parquet de Paris confirme la mort d’une femme kamikaze.

8 h 50 – Le point à 8h50

Depuis 4 h 30, les forces de l’ordre interviennent dans le centre-ville de Saint-Denis.
– Le commanditaire des attentats de Paris, Abdelhamid Abaaoud, serait la personne visée par cette opération. Nombre de spécialistes pensaient que ce djihadiste belge était réfugié en Syrie ou en Irak.
– Trois policiers auraient été blessés lors de l’assaut
– Deux à trois terroristes ont été tués. Parmi eux, une femme qui a fait exploser sa ceinture d’explosifs après avoir tiré des rafales de kalachnikov sur les policiers. Un second suspect aurait été tué par un sniper.
– Trois personnes auraient été interpellés, dont l’homme qui aurait hébergé les suspects (voir nos précisions à 8 h 37).

Par ailleurs, les autorités recommandent la plus grande prudence à l’ensemble des riverains. Les commerces, écoles et collèges du centre-ville ont été fermés.

8 h 37 – Une personne interpellée aurait hébergé les suspects

Parmi les personnes visées par l’assaut antiterroriste de ce matin, un homme d’une trentaine d’années qui aurait hébergé « deux personnes qui venaient de Belgique » dans son appartement situé au 8, rue du Corbillon. Il raconte à l’AFP : « Un ami m’a demandé d’héberger deux de ses potes pour quelques jours. J’ai dit qu’il n’y avait pas de matelas, ils m’ont dit c’est pas grave. Ils voulaient juste de l’eau et faire la prière. J’ai rappelé mon ami. Il m’a dit qu’ils venaient de Belgique. On m’a demandé de rendre service, j’ai rendu service, je n’étais pas au courant que c’étaient des terroristes. » Les deux visiteurs seraient arrivés « il y a 2 jours ». « Je ne savais pas d’où ils venaient », a-t-il ajouté à BFM TV.

8 h 33 – Trois hommes en garde à vue

Alors que l’opération est toujours en cours, des sources judiciaires indiquent que trois hommes auraient été mis en garde à vue.

8 h 30 – Les habitants appelés à la vigilance

De nombreux renforts policiers se sont déployés sur l’avenue de la République dans le centre-ville de Saint-Denis. Les autorités recommandent la plus grande vigilance aux riverains. Les commerçants, les écoles et les collèges resteront fermés aujourd’hui.

Les camions de police viennent de boucher la vue sur L’avenue de la République.

8 h 20 – L’opération toujours en cours

Contrairement à ce qui a été indiqué un peu plus tôt dans la matinée, l’opération, située à 800 mètres du Stade de France et à 300 mètres de la basilique Saint-Denis, serait « toujours en cours ». La police nationale l’a confirmé sur Twitter.

7 h 53

D’après la ministre de la Justice Christiane Taubira, interrogée sur Europe 1, l’opération est en train de se terminer.

07 h 38

D’après plusieurs sources, trois policiers du Raid auraient été légèrement blessés. Une femme munie d’une ceinture d’explosifs aurait été tuée, ainsi qu’un deuxième suspect. Un autre serait encore retranché.

7 h 32 – Un nouvel assaut

De nouvelles détonations, fortes, se sont fait entendre autour de cet appartement situé à 800 mètres du Stade de France. L’armée a également été déployée afin de sécuriser l’intervention policière : deux compagnies d’une centaine d’hommes viennent d’arriver sur zone.

6 h 45 – Le commanditaire des attentats visé

Selon plusieurs sources, dont BFM TV, l’une des personnes retranchées dans un appartement de Saint-Denis serait le commanditaire présumé des attentats de Paris, Abdelhamid Abaaoud. C’est la première fois que l’on évoque la possibilité que ce djihadiste belge de 28 ans soit en France et non en Syrie. Il aurait également été le superviseur des attentats avortés du Thalys et de l’église de Villejuif. A noter que trois personnes auraient déjà été arrêtés.

6 h 33 – Deux hommes auraient été tués

D’après des informations du « Monde » citant une source policière, deux hommes auraient été tués dans l’assaut.

6 h 28 – Les premières images de la fusillade

D’après des témoins présents sur place, deux à trois hommes seraient retranchés dans un appartement. Un hélicoptère survole et éclaire les toits des immeubles. Interviewé sur RMC, l’adjoint au maire de Saint-Denis Stéphane Peu encourage la population à « rester chez elle ». « Nous accueillons en mairie les riverains traumatisés par l’opération du Raid », a-t-il ajouté.

2 à 3 hommes retranchés dans appartement. Pause dans les tirs, hélico éclaire toits d’immeuble à saint Denis

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6 h 25 – Précisions sur la fusillade

La fusillade a eu lieu près de la rue piétonne de la République à Saint-Denis. Il y aurait des blessés du côté de la police et des suspects retranchés dans un immeuble.

6 h 8 – Fusillade à Saint-Denis, le neuvième terroriste ciblé

Une fusillade a éclaté vers 4 h 20 du matin, à Saint-Denis, au nord de Paris, ce mercredi 18 novembre. Trois suspects auraient trouvé la mort et des policiers seraient blessés. Les forces de l’ordre traquaient depuis quelques heures un neuvième terroriste qui aurait participé aux fusillades des terrasses de café le vendredi 13 novembre au soir.