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 Après les attentats de ParisL’état d’urgence permet aux forces de l’ordre de forcer les portes dans toute la France. Trois actions ont eu lieu en Haute-Savoie.

Les perquisitions commanditées par le préfet dans le cadre de l’état d’urgence décrété deux heures après les attentats meurtriers de Paris ont touché dans la nuit de mercredi à jeudi des maisons situées dans des communes de la Haute-Savoie, deux proches d’Annecy et une autre dans la région d’Annemasse dans la grande banlieue de Genève, indique le Dauphiné libéré. La préfecture a confirmé cette information sans préciser le nombre et les lieux des actions policières.

Le quotidien rhône-alpin indique qu’il s’agissait d’opérations conduites au domicile de personnes potentiellement en lien avec « les mouvements susceptibles de déstabiliser la France » mais ne fournit aucune précision sur la portée et le résultat de ces actions des forces de l’ordre. Ces opérations auraient mobilisé des moyens importants.

Le journal la Voix du Nord a publié une carte indiquant le nombre de signalement de personnes susceptibles de radicalisation, d’où aussi un nombre important de fille que les familles veulent d’avantage protéger. La Haute-Savoie y figure en noir, ce qui veut dire que plus de 50 personnes sont dans les fichiers des forces de l’ordre. Le document provient d’un rapport enregistré par l’Assemblée nationale française le 2 juin 2015.

Entre avril 2014 et mai 2015, 4091 personnes ont été signalées comme étant en voie de radicalisation djihadiste en France. Des « chiffres sont à prendre avec précaution », lit-on dans le rapport du fait que les cas de radicalisation signalés le sont par les familles des personnes concernées. 9 % des personnes signalées sont effectivement parties en Syrie. Ces départs concernent des individus isolés mais aussi des familles entières.

Le « profil » des personnes signalées n’est pas celui imaginé : des jeunes plutôt issus de la classe moyenne que des milieux défavorisés. Et parmi ceux qui ont effectivement rejoint Daech cette année, plus de la moitié n’était pas connue des services de renseignements.

Nathalie Goulet, présidente d’une commission d’enquête sénatoriale, citée par la Voix du Nord, souligne que «dans la propagande djihadiste, , les jeunes filles sont particulièrement exposées sur les réseaux djihadistes. Elles sont souvent attirées par des promesses qui ne sont évidemment pas tenues. C’est pour ça qu’on doit réaliser un gros travail de prévention et de contre discours, notamment avec celles qui reviennent »

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