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Source: RIA NOVOSTI

Plusieurs dirigeants semblent sous le choc, après que les forces aériennes turques ont abattu un avion militaire russe à la frontière turco-syrienne, même si le bombardier n’avait pas violé l’espace aérien de la Turquie, d’après Moscou.

«Il y a des soupçons que la Turquie coopère d’une façon informelle avec l’Etat islamique. Etant donné que les forces aériennes russes luttent contre Daesh, cette attaque semble une mesure extrêmement radicale. Elle ne fera qu’aggraver la situation», a déclaré le président tchèque Milos Zeman suite à cet incident tragique.

L’ancien Premier ministre suédois Carl Bildt a précisé que d’abattre un avion était une «réaction dure pour une incursion». Selon les règles d’engagement suédoises, il aurait au moins fallu «tirer des coups de semonce» en pareilles circonstances, a-t-il ajouté.

Au vu de la tension ambiante, le président du Conseil européen Donald Tusk appelle le monde au calme. «En cette heure dangereuse après qu’un avion russe a été abattu, tout le monde devrait garder la tête froide et rester calme», a tweeté Donald Tusk.

Le porte-parole de l’ONU, Ahmad Fawzi, a estimé lors d’un point presse à Genève que cet incident, qui a poussé les forces turques à abattre un appareil russe, compliquerait l’effort antiterroriste en Syrie.

L’euro-député français Aymeric Chauprade a accusé le gouvernement turc d’avoir «refleté l’idéologie des Frères musulmans».

«En abattant un Su-24 russe volant en Syrie à la frontière avec la Turquie, Ankara a clairement montré son soutien sans faille au terrorisme islamiste de Daesh, comme du Front Al-Nosra»,a déclaré le parlementaire européen du Front national