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En ouverture de la 21e conférence climatique de l’ONU au Bourget, le président français a rappelé les grands enjeux de ce rendez-vous qui réunit plus de 150 chefs d’État et de gouvernement. «Ce qui est en cause avec cette conférence, c’est la paix», a expliqué François Hollande.

Les pays riches doivent « tenir leur promesse » de verser tous les ans aux pays pauvres 100 milliards de dollars dès 2020 pour les aider à faire face au changement climatique, a souligné lundi la chancelière Angela Merkel à la conférence de Paris sur le climat. « A Paris, nous devons tenir les promesses que nous avions faites à Copenhague et nous devons obtenir des résultats concrets d’ici 2020, à savoir le déblocage de 100 milliards de dollars annuellement », a-t-elle déclaré lors du sommet de quelque 150 chefs d’Etat et de gouvernement réuni au premier jour de la COP21.

« Les dégâts passés » dus au changement climatique « sont une responsabilité qui nous incombe », a-t-elle souligné.

Le président russe Vladimir Poutine, affirme que la Russie oeuvre à la réduction de gaz à effet de serre, notamment en modernisant ses structures, le tout en doublant son PIB. Il a souligné le rôle des forêts, nécessaire à préserver car elles sont «un poumon pour la planète» et nombreuses en Russie.

Le président américain Barack Obama a appelé les dirigeants du monde à « être à la hauteur » des enjeux que pose le réchauffement inédit de la planète, lors de la conférence mondiale sur le climat de Paris. Le dirigeant du deuxième pays le plus émetteur de gaz à effet de serre a également estimé qu’il n’y avait pas de conflit entre croissance et protection de l’environnement.

« Aux États-Unis, nous avons vécu les menaces du changement climatique », a déclaré Barack Obama. « Je suis conscient que nous sommes à la source de ce problème, il va de notre responsabilité d’y remédier », a-t-il ajouté.