Jamais peut-être des élections régionales n’auront été aussi indécises. La configuration du second tour de dimanche n’a en tout cas rien à voir avec le scrutin de 2010, lorsque la gauche avait renforcé sans surprise son emprise dans les régions, alors que la contestation du pouvoir sarkozyste montait dans l’opinion.

Dans tous les partis, les états-majors tremblent. Le PS parviendra-t-il à sauver les meubles en profitant de l’affaiblissement de la droite ? Les Républicains et leurs alliés de l’UDI, qui misaient beaucoup sur ce scrutin, seront-ils les dindons de la farce ? Le Front national, vainqueur du premier tour, peut-il vraiment conquérir une région, alors que la gauche s’est retirée pour tenter de faire battre Marine Le Pen dans le Nord et Marion Maréchal-Le Pen en Paca ?

Dans seulement deux régions, le second tour semble joué d’avance : la Bretagne, où le socialiste Jean-Yves Le Drian écrase la concurrence, et les Pays de la Loire, ou le candidat LR Bruno Retailleau est en position de force. Partout ailleurs, le suspense persiste.

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