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Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters
Kim Jong-un sur la côte nord-coréenne lors d'une inspection militaire Le leader nord-coréen Kim Jung-un.  Photo :  KCNA / Reuters

La Corée du Nord a annoncé mercredi avoir réussi son premier test de bombe à hydrogène, quelques heures après qu’un séisme de magnitude 5,1 eut été détecté près du site d’essais nucléaires de Punggye-ri.

Il s’agirait du premier essai concluant d’explosion de bombe H mené par le gouvernement nord-coréen, ce qui marquerait une avancée importante dans son programme nucléaire, s’il était confirmé.

La bombe testée serait un engin « miniaturisé », selon les autorités nord-coréennes.

Pyongyang a également affirmé que le pays continuerait d’augmenter ses capacités nucléaires, mais qu’il n’utiliserait la bombe que si sa souveraineté est violée.

Les pays voisins alarmés

Le premier ministre du Japon Shinzo Abe a déclaré qu’il offrirait une « réponse ferme » à l’ « affront » nord-coréen contre la non-prolifération des armements nucléaires, décrivant l’essai comme une « sérieuse menace » pour la sécurité du Japon.

« Nous ne pouvons absolument pas le tolérer », a ajouté Shinzo Abe, s’exprimant devant des journalistes.

La Corée du Sud, qui a convoqué d’urgence une réunion de sécurité, a soutenu pour sa part que l’essai nord-coréen représentait un « défi grave » pour la paix mondiale.

Plusieurs sismographes ont enregistré mardi soir une secousse d’une magnitude estimée à 5,1 en Corée du Nord.

L’hypothèse d’une explosion nucléaire s’est rapidement mise à circuler pour expliquer le séisme, qui a eu lieu près du site de Punggye-ri, où le régime a mené par le passé des essais nucléaires.

Pyongyang fait déjà face à plusieurs sanctions de l’ONU pour des essais nucléaires non autorisés réalisés en 2006, 2009 et 2013.