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Aux environs de 10h20, dans le square de Sultanahmet à côté de l’obélisque de Theodosius.
2 – Combien y a -t-il de victimes
D’après les sources officielles il y aurait 10 morts et 15 personnes blessées, dont deux sont dans un état grave. Les secours sont déployés en nombre sur les lieux de l’explosion et les blessés ont été conduit à l’hôpital Haseki.
3-Qui sont les victimes ?
La plupart des personnes touchées sont des touristes étrangers, a annoncé le vice-premier ministre turc Numan Kurtulmus. D’après l’agence Dogan News, les victimes compteraient neuf Allemands, un Norvégien, et un Péruvien. Les autorités norvégiennes ont affirmé que l’un de leurs ressortissants figurait parmi les victimes. De leur côté, les autorités allemandes ont demandé à leurs citoyens présents sur le territoire turc, de ne pas s’approcher des lieux touristiques.
3- Qui est l’auteur de cette attaque suicide ?
Dans une première information délivrée par le président Recep Tayyip Erdoğan, l’homme à l’origine de l’attaque suicide était un Syrien né en 1988. D’après les nouveaux éléments de l’enquête, il s’agirait en fait, de Nabil Fadli, un homme d’origine saoudienne. Le premier ministre Turc a affirmé qu’il était lié à Daesh. Pour le moment, aucune revendication n’a été faite de la part du groupe terroriste. Des mesures de sécurité ont été prises afin de prévenir d’une éventuelle seconde attaque.
4- Y a-t-il eu une attaque contre la police ?
Non. Une voiture de police a été renversée non loin de l’explosion mais il s’agirait d’un accident de voiture et non d’une attaque visant les forces de l’ordre.

Abdullah Gül s’est exprimé suite à l’attentat-suicide d’Istanbul
5- Quelles sont les réactions de la classe politique turque ?
Sur cette affaire très précise, la classe politique turque semble unanime à condamner cette action terroriste. Du Parti Républicain du Peuple (CHP), au Parti de la Justice et du Développement (AKP), en passant par les kurdes du Parti Démocratique du Peuple (HDP), tous dénoncent ces attentats.
L’ancien président turc Abdullah Gül a lui aussi présenté ses condoléances aux familles de victimes et a demandé une unité d’urgence pour lutter contre le terrorisme. «Nos citoyens doivent soutenir le gouvernement et l’Etat de toutes les manières possibles», a-t- il déclaré.
6- Est-ce le premier attentat kamikaze en Turquie ?
Non, l’attentat d’Istanbul est le troisième attentat depuis ces cinq derniers mois visiblement en lien avec la question syrienne. Le 20 juillet 2015, une attaque terroriste avait déjà eu lieu à Suruç, une ville turque, frontalière avec la Syrie. Une bombe a explosé en plein milieu d’une foule d’étudiants faisant 33 morts et plusieurs centaines de blessés. C’est la première attaque attribuée à Daesh en Turquie. Non revendiquée, elle fait cependant suite à des menaces directes de la part du groupe terroriste à l’encontre du pays. Le 10 octobre à Ankara, un attentat est perpétré non loin de la gare centrale de la ville. De nouveau, au milieu d’une manifestation pacifiste deux bombes explosent à 10h du matin, faisant plus de 102 morts et 500 blessés. Cet attentat, le plus meurtrier de l’histoire turque, n’a pas non plus été revendiqué.